Ligue 1 : Marseille sanctionné d'un match à huis clos après les incidents face au PSG
La LFP a décidé de ne pas lever le sursis d'un retrait de point qui plane au-dessus du club depuis le match contre Angers en septembre.
L'Olympique de Marseille a été sanctionné d'un match à huis clos total par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), qui se réunissait mercredi 17 novembre, après les incidents qui ont émaillé la réception du Paris Saint-Germain. La commission n'a, en revanche, pas voulu aller jusqu'à lever la sursis d'un point, qui plâne toujours au-dessus de la tête des Olympiens depuis les événements survenus à Angers en septembre.
Lasers et jets de projectiles lors de OM-PSG à l'origine des sanctions
Le 24 octobre dernier, l’affiche de la 11e journée de Ligue 1 opposant Marseillais et Parisiens avait été marquée par de nombreux incidents dans l’enceinte du Vélodromes. Les joueurs du PSG avaient notamment subi des jets de projectiles au moment de tirer les corners.
La rencontre avait même été interrompue quelques minutes en milieu de première période, pour retrouver le calme, et afin que Benoît Bastien, l’arbitre, note les incidents. Un supporter s’était également introduit sur la pelouse, à un gros quart d’heure du coup de sifflet final, pour tenter d’obtenir une photo et une accolade avec Lionel Messi, annihilant ainsi une offensive parisienne. Enfin, les joueurs avaient aussi été visés par des rayons de lasers verts venus des tribunes.
L'OM en sursis après les débordements de Nice-OM et Angers-OM
Ces incidents sont les derniers en date d’une série noire pour l’Olympique de Marseille, déjà sanctionnée deux fois cette saison pour des débordements en tribune, à Nice le 22 août et à Angers un mois plus tard. Le club était sous la menace d’un retrait de point à la suite des événéments survenus chez les Angevins, puisque plusieurs supporters étaient descendus de leur parcage pour se ruer vers une autre tribune.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.