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Ligue 1 : Youcef Atal suspendu 7 matchs après sa publication sur le conflit entre Israël et le Hamas, Montpellier-Clermont à rejouer

La commission de la discipline de la LFP a décidé de suspendre lourdement le Niçois Youcef Atal. Elle a également retiré un point au MHSC qui devra rejouer à huis clos son match de Ligue 1 contre Clermont, interrompu après un jet de pétard.
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
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Youcef Atal lors d'une conférence de presse avec l'Algérie, le 15 janvier 2022. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

La commission de discipline se savait scrutée, et elle a frappé fort. L'organe de la Ligue professionnelle de football (LFP) avait deux affaires majeures à juger, mercredi 25 octobre. D'abord : le cas de Youcef Atal. Le défenseur algérien de l'OGC Nice avait partagé sur Instagram une vidéo appelant à "un jour noir pour les juifs", le 14 octobre dernier.

"J'ai conscience que ma publication a choqué plusieurs personnes, ce qui n'était pas mon intention, et je m'en excuse", s'était par la suite excusé le joueur, ajoutant qu'il "condamne fermement toutes formes de violence, où que ce soit dans le monde". Mais ses excuses n'ont pas suffi aux yeux de la commission de discipline, qui lui a infligé une suspension ferme de sept matchs. Celle-ci ne prendra toutefois effet qu'après la prochaine journée de Ligue 1, soit partir du mardi 31 octobre.

Un point retiré à Montpellier

Autre décision attendue : celle concernant le sort du match Montpellier-Clermont, lors de la 8e journée de Ligue 1, le 8 octobre. Interrompue à la 91e minute suite à un jet de pétard en direction du gardien clermontois, Mory Diaw, la rencontre n'avait pas repris alors que le MHSC menait 4 buts à 2. Finalement, la rencontre sera rejouée, à huis clos.

La commission de discipline de la LFP a également infligé le retrait d'un point ferme à Montpellier, et d'un autre avec sursis, ainsi que la fermeture partielle de la tribune Etang de Thau - d'où était parti le pétard - pour deux matchs. Un geste dont s'étaient désolidarisés les ultras montpelliérains dans un communiqué, regrettant ce geste commis "par une personne lambda, qui n’est pas membre de leur association."

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