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OM : un caractère de feu, des expériences mitigées sur le banc... Trois choses à savoir sur Gennaro Gattuso, le futur coach de Marseille

Le technicien italien sera sur le banc de l'OM dès samedi lors du déplacement à Monaco en Ligue 1.
Article rédigé par franceinfo: sport - Antonin Courchay
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
L'ancien entraîneur du Valence CF, Gennaro Gattuso, lors du quart de finale de Coupe d'Espagne, le 26 janvier 2023 (DAVID ALIAGA / AFP)

L'OM tient son nouvel entraîneur ! Libre de tout contrat depuis son départ de Valence en janvier dernier, et pressenti un temps du côté de l'OL, Gennaro Gattuso va succéder à Marcelino sur le banc de l'Olympique de Marseille, selon des informations de Radio France. L'ancienne star de l'AC Milan et de la Squadra Azzurra, entraîneur depuis dix ans, va s'engager jusqu'à la fin de saison (et une autre en option) avec le club phocéen, en pleine crise interne.

Franceinfo: sport vous dévoile trois choses à connaître sur le technicien italien.

Un bilan d'entraîneur en demi-teinte

Si son palmarès en tant que joueur est bien fourni, avec deux Ligue des champions et une Coupe du monde entre autres, son expérience d'entraîneur est plus contrastée. L'ancien milieu de terrain a connu huit clubs différents en dix ans. Il n'est jamais resté plus de deux ans sur le banc d'une même équipe depuis ses débuts en 2013. Passé par Naples, l'AC Milan et plus récemment Valence, l'homme de 45 ans a un bilan de 111 victoires, 71 matchs nuls et 74 défaites en 256 matchs.

En Serie A, l'ancien numéro 6 a connu quelques succès. Il est resté deux saisons à Milan (novembre 2017 à mai 2019), avant d'aller à Naples quelques mois plus tard (décembre 2019 à mai 2021). Il a notamment remporté la Coupe d'Italie en 2020 avec les Partenopei face à la Juventus Turin (0-0, 3-2 t.a.b.). Son expérience à Valence est plus compliquée, avec un départ du club espagnol le 30 janvier 2023, seulement sept mois après son arrivée en juin 2022. La formation ibérique était 14e, avec un seul point d'avance sur la zone de relégation.

Un caractère explosif...

A l'image de plusieurs entraîneurs qui se sont assis sur le banc de l'OM, Gennaro Gattuso a un caractère de feu. Preuve en est, son surnom en Italie est "Ringhio", signifiant "grognement" en français. Lors de son intronisation en tant qu'entraîneur de l'AC Milan en 2017, Gattuso a adopté un discours à son image de guerrier. "Nous devons prouver que nous sommes prêts à souffrir, que nous sommes une équipe unie (...) Il va falloir nous comporter comme sur un champ de bataille", avait-il prévenu.

Connu notamment pour son agressivité et son archarnement pour récupérer le ballon lorsqu'il était joueur, Gattuso sortait parfois de ses gonds. Il avait asséné un coup de tête en 2011 à l'entraîneur adjoint de Tottenham en Ligue des champions, ce qui lui avait valu cinq matchs de suspension.

... et des déclarations polémiques

Déjà, lorsqu'il était encore joueur, Gennaro Gattuso faisait souvent parler de lui dans ses sorties médiatiques. Il avait notamment évoqué le mariage homosexuel en exprimant son opposition en conférence de presse, deux jours avant le quart de finale de l'Euro 2008 contre l'Espagne. "Les noces entre homosexuels, je ne suis pas d'accord. Pour moi, c'est entre un homme et une femme. Oui, cela me scandalise, parce que je crois en la famille. Mais bon, on est en 2008, et chacun fait ce qu'il veut", avait-t-il déclaré. Il a également pointé du doigt la place des femmes dans le football cinq ans plus tard.

"Moi, les femmes dans le foot, elles ne me vont pas. Je suis désolé, mais c'est comme ça", avait-t-il aussi jugé en 2013 lors d'un entretien accordé à Radio Radio [station italienne], lorsque Barbara Berlusconi avait été installée au sein de la direction de l'AC Milan. Des déclarations ressorties sur les réseaux sociaux il y a deux ans, lorsqu'il était annoncé proche de rejoindre Tottenham. Le #NoToGattuso avait était instauré sur Twitter et Facebook. Accusé d'homophobie et de sexisme, Gennarro Gattuso avait réagi à ces propos lors d'un entretien pour le journal italien Il Messaggero. "La déception a été grande. Ils m'ont décrit différemment de ce que je suis (...) Et cela s'est produit à une époque où personne ne veut reconnaître le danger du web", s'était-il défendu.

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