Tour des clubs de Ligue 1 : Brest ne veut pas rester en rade
Jusqu'à la reprise du championnat de Ligue 1, le week-end du 5 août, franceinfo: sport vous présente chacun des 20 clubs.
Brest aborde sa quatrième saison d'affilée dans l'élite, du jamais-vu depuis les années 1980. De nature plutôt stable, le club finistérien n'a pas dérogé à la règle avec un mercato discret mais, à première vue, efficace. De quoi ambitionner mieux que la 11e place de l'an passé ? Tour d'horizon des forces brestoises, avant le premier match de la saison à Lens, dimanche 7 août à 15 heures.
Le défi : enfin le top 10 ?
"C'est un club qui veut toujours faire mieux que la saison précédente", a posé la recrue Pierre Lees-Melou lors de sa présentation à la presse. Mieux qu'une onzième place, cela signifie le top 10. Brest est-il armé pour viser cet objectif ? "Contrairement aux années précédentes, on n'est pas obligés de vendre", a soufflé le directeur général Pascal Robert à Ouest France. Comme pour ses concurrents, la manne apportée par le fond d'investissements CVC offre davantage de latitude aux Brestois.
Il n'a pas pour autant été question de folies sur le mercato. Avec quelques retouches, l'effectif est resté globalement stable. "Cette année, j'ai bon espoir que ça avance plus vite", a déclaré le coach Michel Der Zakarian. Dans une saison de tous les dangers avec quatre relégations, prendre rapidement des points est impératif pour ne pas être en rade. Surtout quand Lens, Marseille et Rennes sont au programme des cinq premières journées.
Le joueur à suivre : Youcef Belaïli, plus qu'un tube de printemps
Sa pige brestoise au printemps dernier devait être sans lendemain. Arrivé en janvier dernier, Youcef Belaïli (13 matchs, 3 buts l'an passé) a finalement prolongé le plaisir dans le Finistère. L'international algérien, star dans son pays, a montré l'étendue de son talent sur le flanc gauche de l'attaque après un temps d'adaptation. Il va désormais s'agir de s'inscrire dans le temps long.
Réengagé depuis le 10 juillet, le Fennec a planté un but en amical contre Angers. Il se voit "marquer beaucoup de buts et mettre des passes décisives", comme il l'a confié à Ouest France. Ce joueur à la palette offensive multiple "aime bien les dribbles, rentrer intérieur avec le ballon, décrocher, faire des passes décisives, mettre de la vitesse". Dans le 4-4-2 très libre de Der Zakarian, il constituera l'une des principales attractions de la saison brestoise.
La recrue : Pierre Lees-Melou au centre des débats
Cet été, Lees-Melou a débarqué de Norwich. Valeur sûre de Ligue 1, on l'a vu s'y épanouir à Dijon puis Nice. Relégué en Championship cette saison, il a été séduit par "le projet ambitieux". "On ne va pas jouer les cinq premières places, mais s’il y a moyen d’aller plus haut, personne ne va se gêner", a-t-il soufflé.
À 29 ans, il devrait former un double pivot complémentaire avec Haris Belkebla. "Il va nous apporter une touche technique différente", a relevé Michel der Zakarian, séduit par "sa vision du jeu". En plus de Lees-Melou, Brest a enrôlé Mathias Pereira Lage, en fin de contrat à Angers, qui apportera davantage de profondeur au milieu. L'Anglais Karamoko Dembélé, star des équipes jeunes du Celtic avant de peiner à percer chez les pros, tentera lui de lancer vraiment sa carrière en Bretagne à 19 ans.
Le XI type :
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