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Favoris, clubs français, diffuseurs : ce qu'il faut savoir sur la Ligue des champions féminine 2021-2022

Après une édition 2020-2021 décevante pour les clubs français, la Ligue des champions féminine fait son retour mardi dans un format remanié et avec de nouveaux diffuseurs.

Article rédigé par franceinfo: sport - Bertrand Bielle
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5min
Marie Antoinette Katoto (Paris Saint-Germain) et Wendie Renard (Olympique lyonnais), lors du quart de finale de Ligue des champions féminine, le 24 mars 2021. (DPPI via AFP)

La Ligue des champions féminine fait son grand retour mardi 5 octobre. Entre le changement de diffuseurs, les attentes autour de l'OL et le PSG, les favoris et le nouveau format, l'édition 2021-2022. Voici tout ce qu'il faut savoir pour suivre avant le retour de la coupe d'Europe. 

 Un format repensé

Dans une logique d’accroitre l’attractivité du football féminin, l’UEFA a annoncé une nouvelle formule pour la compétition avec un format et un modèle financier inédits. Désormais, il y aura quatre poules composées de quatre équipes qui permettront à huit qualifiées d'accéder directement aux quarts de finale, sans passer par les seizièmes et les huitièmes de finale.

Cette phase de groupe est précédée de deux tours de qualification. Grâce à ce nouveau format, les équipes participant à la compétition recevront en tout 24 millions d'euros, soit quatre fois plus que la somme initiale. Les clubs qualifiés pour la phase de poules gagneront minimum 400 000 euros chacun, et le vainqueur final pourrait remporter jusqu'à 1,4 million d'euros.  

Jusque-là utilisée uniquement lors de la finale, la VAR fera cette année son entrée dès les matchs à élimination directe tandis que l'abolition de la règle des buts marqués à l'extérieur, déjà en vigueur chez les hommes, sera également adoptée pour cette nouvelle édition de la Ligue des champions féminine.

L’UEFA a également annoncé l‘arrivée du "tout premier hymne officiel pour refléter le brillant avenir de la compétition". Grande nouveauté, les clubs auront la possibilité de remplacer une joueuse enceinte ou d’en ajouter une revenant d’un congé maternité. 

L'OL et le PSG, des statuts à défendre

Pour la première fois depuis 2014, la finale de la saison dernière a été marquée par l’absence d’un club français. L’OL, vainqueur à sept reprises de la coupe aux grandes oreilles, dont cinq fois d’affilée entre 2016 et 2020, avait chuté contre le PSG en quart de finale, dans un choc 100% tricolore. Le club de la capitale s’était à son tour incliné dans le dernier carré face au FC Barcelone, qui s'est offert son premier titre européen.

Les deux clubs de l’Hexagone se savent très attendus pour cette nouvelle édition. "Quand on est l'Olympique lyonnais, on est forcément favoris, on doit assumer ce statut et entamer toutes les rencontres avec l'envie de gagner", affirmait Sonia Bompastor, ancienne Gones et actuelle coach du club, le 13 septembre dernier sur le compte Twitter de l’OL.

Finalistes de la Ligue des champions à deux reprises, en 2015 et 2017, les Parisiennes ont elles aussi l’habitude des grands rendez-vous. Après avoir échoué aux portes de la finale la saison passée, les joueuses de Didier Ollé-Nicolle auront à cœur de faire mieux.

Des nouveaux diffuseurs

C’est l’une des nouveautés de cette édition. Alors qu’auparavant, les clubs français diffusaient eux-mêmes leurs rencontres sur les chaines de leurs propres groupes (Altice pour l'OL et beIN Sports pour le PSG), la compétition est désormais entre les mains de nouveaux diffuseurs. Après avoir annoncé l’été dernier la vente des droits TV de la Ligue des champions féminine, l’UEFA s’est mis d’accord avec la plateforme de streaming DAZN et Youtube pour diffuser la compétition.

Youtube diffusera gratuitement l’intégralité des 61 matchs lors des deux prochaines saisons, avant d’en retransmettre seulement 19, dont la finale, à partir des exercices 2023-2024 et 2024-2025. La plateforme DAZN, quant à elle, déjà détentrice des droits TV de la Serie A en Italie et de la Bundesliga en Allemagne, continue de marquer son territoire dans les droits audiovisuels sportifs européens avec cette nouvelle acquisition.

 Les forces en présence

Champion en titre, le FC Barcelone sera très certainement l’équipe à abattre. Arsenal, adversaire du club catalan dans le groupe C, aura des arguments pour tenter de faire déjouer les championnes, à l’image de leur buteuse néerlandaise Vivianne Miedema, déjà auteure de 18 buts cette saison (TTC).

Chelsea, autre club londonien et finaliste de l'édition précédente, devra se défaire de Wolfsburg, le club allemand vainqueur du tournoi en 2013 et 2014, et finaliste en 2016, 2018 et 2020. Dans le même groupe, la Juventus de Turin fera office d’outsider. Malgré son palmarès vierge dans la compétition, le club alpin est sur une forme olympique avec sept titres remportés depuis 2018 dont 4 Championnats, 1 Coupe et 2 Supercoupes d’Italie.

L’OL et le PSG seront des candidats sérieux à la victoire malgré leur désillusion la saison dernière. Si les Parisiennes ont hérité d'un tirage plutôt clément, avec le Breidablik (championnes islandaises), le WFC-2 Kharkiv (Ukraine) et le Real Madrid, novice dans la compétition, les coéquipières ont eu moins de chance : elles devront faire face au Bayern Munich, champion d’Allemagne et demi-finaliste de la Ligue des champions la saison passée, ainsi qu'au Benfica et au BK Hacken, champions en titre dans leurs championnats respectifs au Portugal et en Suède.  

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