Incidents au Stade de France : la polémique relancée après la suppression automatique des vidéos
La polémique est relancée sur les incidents qui ont eu lieu le 28 mai au Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions. Les images de vidéosurveillance ont été automatiquement supprimées après sept jours puisqu'elles n’ont pas été réclamées par la justice. Ce nouveau couac suscite des réactions politiques.
Des centaines d’heures d’images de vidéosurveillance effacées et une polémique relancée. Jeudi 9 juin, au Sénat, Erwan Le Prevost, le représentant de la Fédération française de foot, a révélé que les vidéos filmées dans l’enceinte du Stade de France n’ont pas été conservées. "Les images sont disponibles pendant sept jours. Au bout de sept jours elle sont automatiquement détruites et la seule façon [de les récupérer], c’est qu’on aurait dû avoir une réquisition pour les fournir aux différentes populations", a déclaré Erwan Le Prevost.
Des vidéos demandées trop tard
220 caméras filment le stade 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. "S'il y a un chef, et qu'il (…) assume les responsabilités de cet échec cuisant, qu'est-ce qu'il fait là ?", a déclaré David Assouline, sénateur (PS) de Paris, vendredi 10 juin sur franceinfo. "C’est une destruction de preuve pas inaction", estime Marine Le Pen. Le procureur ou la police auraient dû réquisitionner les enregistrements. Le parquet a demandé ces vidéos cinq jours trop tard.
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