Ligue des champions : éliminé par Séville (0-0), Lyon pourra avoir des regrets
Les Lyonnais devaient l'emporter par deux buts d'écart pour se hisser en 8es de finale. Maladroits devant le but, ils se contenteront de la Ligue Europa.
"On a beaucoup de regrets". Le constat de Mathieu Valbuena, le milieu de terrain de l'OL est partagé par beaucoup, à Lyon. Le club n'a pas réussi à battre Séville (0-0), lors du dernier match de poules de la Ligue des champions, mercredi 7 décembre au Parc OL. Les Gones terminent troisièmes de leur poule, et iront batailler en Ligue Europa en février prochain. Que retenir de la rencontre ?
Les Lyonnais pas vernis
Les Gones ont nettement dominé la première période, avec beaucoup d'occasions, deux tirs sur la barre, une kyrielle de tirs (21 !), mais un manque d'efficacité criant. Les joueurs lyonnais ont semblé au-dessus du club andalou sur les deux matchs (0-1 à l'aller, 0-0 au retour), mais terminent derrière au classement. Les Lyonnais pourront nourrir quelques regrets : par séquences, ils ont montré qu'ils avaient le niveau pour finir dans les deux premiers.
Les Lyonnais anesthésiés
Qu'est-ce qui a fait la différence en faveur de Séville, alors ? Le métier, l'expérience, ce petit plus qui fait que la défense a plié, mais jamais rompu lors des temps forts lyonnais. Avec un peu de réussite, les Espagnols auraient pu marquer contre le cours du jeu, et cadenasser un peu plus la rencontre. On n'a pas vu le football débridé déployé habituellement par l'équipe de Jorge Sampaoli, parce que l'essentiel était le résultat, pas la manière. Plus le match avançait, moins les hommes de Bruno Genesio ont réussi à se procurer des occasions. Pas étonnant non plus que le meilleur Lyonnais de la partie soit Mathieu Valbuena, 32 ans, et de loin le plus expérimenté en Coupe d'Europe côté rhodanien.
La Ligue Europa, plus à la portée des Lyonnais ?
La "petite" coupe d'Europe paraît plus adaptée au niveau de Lyonnais branchés sur courant alternatif. La perspective d'être protégé lors du tirage au sort des 16e de finale peut laisser espérer un printemps européen. A moins bien sûr que les réalités domestiques ne poussent l'entraîneur à privilégier le championnat et sacrifier l'accessoire. Un refrain qu'on entend souvent dans le championnat de France.
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