Ligue des champions : le Real Madrid remporte le trophée pour la 15e fois en battant le Borussia Dortmund en finale

Les Merengues, totalement dominés en première période, ont renversé la tendance après la pause (2-0), samedi, et remportent un sixième titre sur les dix dernières années.
Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Le capitaine du Real Madrid Natcho soulève la 15e Ligue des champions de l'histoire du club madrilène, après sa victoire sur le Borussia Dortmund (2-0) à Wembley (Londres), le 1er juin 2024. (PAUL ELLIS / AFP)

Et à la fin, c'est toujours le Real Madrid qui gagne en finale de Ligue des champions. Les Merengues ont battu le Borussia Dortmund (2-0), samedi 1er juin, pour s'offrir un 15e titre en C1. Invaincus en finale depuis 1998 (neuf victoires de suite), les hommes de Carlo Ancelotti ont énormément souffert, notamment en première période, mais sont une nouvelle fois sortis victorieux. Luka Modric, Toni Kroos et Dani Carvajal, l'un des deux buteurs du soir avec Vinicius Jr, remportent leur sixième Ligue des champions, Jude Bellingham sa première.

L'histoire s'est donc encore répétée. Et elle est toujours aussi impitoyable pour ses adversaires. Le Real Madrid a une nouvelle fois été dominé une grande partie du temps, empêtré pendant 70 minutes dans la toile tissée par le coach de Dortmund, Edin Terzic. Les Merengues ont, comme souvent, laissé passer l'orage, énorme pendant une dizaine de minutes en première période, pour finalement piquer au moment décisif, grâce à Dani Carvajal. Le grognard du Real a surgi au premier poteau pour placer sa tête sur un corner tiré par Toni Kroos (1-0, 74e).

Dans la foulée, Jude Bellingham, laissé seul au point de pénalty, a raté l'occasion rêvée de tuer la finale en trois minutes (77e). Une aubaine que n'a pas manquée Vinicius Jr quelques minutes plus tard (2-0, 83e), pour clore le sort de cette finale et repousser toujours plus loin les limites de la résilience. Le même Vinicius Jr avait, jusqu'au premier but, été le seul à surnager dans le secteur offensif pour procurer quelques timides occasions à la Maison Blanche, qui n'avait tiré que deux fois en première période.

Dortmund a trop gâché, le Real a piqué

Le Borussia Dortmund pourra sans doute terriblement s'en vouloir. A la peine en championnat (5e), transformé en Ligue des champions, le BvB a confirmé qu'il était l'une des meilleures équipes de cette campagne.

Mais il n'a pas su concrétiser son énorme temps fort entre la 15e et la 35e minute, marqué par plusieurs occasions franches, notamment de Karim Adeyemi et de Nicklas Füllkrug, dont la frappe a trouvé le poteau d'un Thibaut Courtois décisif pour maintenir le Real en vie (23e). "On a fait certaines erreurs, mais ils ne nous ont pas tués. Et quand on ne nous tue pas, on revient vite", a souligné Eduardo Camavinga au micro de Canal+.

Comme un symbole de leur match excellent mais bien trop inefficace face à une telle équipe, le but du même Füllkrug, qui aurait pu offrir un final de feu, a été refusé pour hors-jeu (87e). Face à un Real Madrid toujours aussi résistant défensivement et clinique offensivement, le Borussia Dortmund a trop gâché, comme Manchester City et le Bayern Munich en quarts et en demi-finales. 

Pour le Real Madrid, ce 15e titre, le sixième depuis 2014, sonne comme une évidence malgré un jeu souvent peu reluisant dans cette campagne. Invaincue en finale depuis 26 ans, la Maison Blanche confirme plus que jamais que la C1 est sa compétition. "Notre force, c'est que dans ce club, quand tout le monde pense que c'est terminé, nous augmentons notre niveau de jeu, c'est notre mentalité", s'est félicité Federico Valverde.

Carlo Ancelotti remporte son cinquième sacre, le troisième avec le Real Madrid après 2014 et 2022. Aurélien Tchouameni, toujours victime d'une fracture de fatigue au métatarse (pied gauche) mais qui a annoncé qu'il serait "prêt physiquement" pour l'Euro, remporte lui sa première C1. Tout comme Jude Bellingham, élu meilleur joueur de Liga à 20 ans, qui prend une option sur le prochain Ballon d'or malgré une finale ratée sur le plan personnel.

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