Ligue des champions : les Lyonnaises en reconquête, des espoirs pour les Parisiennes... Ce qu'il faut savoir sur la phase de poules qui débute mardi
Un début en douceur ? L'entrée en matière des clubs français en Ligue des champions féminines semble abordable avec les déplacements de Lyon au Slavia Prague, mardi 14 novembre, et du Paris Saint-Germain à l'Ajax Amsterdam, mercredi, tandis que le Paris FC recevra Häcken. L'occasion de faire un point sur les trois représentants français.
Des Lyonnaises toujours en première ligne
Avec un pedigree vertigineux - records de titres (huit, dont cinq consécutifs), du nombre de matchs gagnés (101 depuis 2002) et du nombre de buts inscrits (452 contre 301 pour Arsenal) - les Lyonnaises font toujours figure de favorites. Gâtées par le tirage au sort - Slavia Prague (République tchèque), Sankt Pölten (Autriche) et Brann (Norvège) - elles devraient sortir sans encombre du groupe B. Après une saison invaincue en D1, les Rhodaniennes, 16 fois championnes dans l'Hexagone, ne cachent pas leurs ambitions.
Etre favori quand on est l'OL c'est assez logique. On est un club qui affiche ses ambitions. (...) On démarre chaque match pour les gagner.
Sonia Bompastor, coach de l'OLConférence de presse
Portées par Ada Hegerberg, Eugénie Le Sommer, et Kadidiatou Diani, les Fenottes espèrent dépasser la déception de la saison dernière, où elles avaient perdu en quarts de finale face à Chelsea (4-3 aux tirs au but). "On sait que le chemin est long mais on a pour objectif d'aller loin, et ça commence demain à 21 heures", a appuyé la capitaine Wendie Renard, en conférence de presse. Elles se déplacent le 15 novembre à Prague face au Slavia, équipe qu'elles avaient dominée 9-1 lors des quarts de finale en 2016. Début de saison en douceur, mais "la vérité se passe sur le terrain" rappelle l'internationale française.
Un groupe de haut calibre pour le Paris FC
A l'opposé des Lyonnaises, les joueuses du Paris FC ne sont ni des habituées de la compétition, ni dans un groupe clément. Elles vont réaliser leur première saison au sommet des ligues européennes en tant que Paris FC, elles qui avaient perdu sous le nom de Juvisy face à l'OL en demi-finales de 2013. Auteures de deux "gros" coups en phase de qualifications, face à Wolfsbourg et Arsenal, elles devront à nouveau se surpasser. Elles ont hérité au tirage du Real Madrid, deuxième de Liga F, et de Chelsea, qualifiée d'office pour la phase de groupes grâce à sa domination en Women's Super League. Si le PFC peut compter sur des joueuses telles que Julie Dufour, deuxième buteuse des phases préliminaires, elles devront prolonger leurs exploits pour sortir de cette poule D.
Leur premier match, mercredi 15 novembre à Paris, face à Häcken, champion en titre de la Ligue suédoise, donnera le ton avant de recevoir les colosses madrilènes et anglaises.
Rien d'impossible pour les Parisiennes
Eternelles deuxièmes, souvent éclipsées par leurs rivales lyonnaises contre qui elles avaient perdu en finale en 2017, les filles du PSG n'ont jamais connu le sacre européen. Si elles ont réalisé une brillante saison en D1, invaincues sauf face à l'OL, elles se sont fait peur face à Manchester United en qualifications à l'extérieur (1-1) avant de se rattraper (3-1) à domicile. Elles entrent en lice face à l'Ajax Amsterdam, première équipe néerlandaise à atteindre la phase de groupes de la Ligue des champions.
Le reste du groupe risque d'être plus délicat pour les filles de Jocelyn Prêcheur : l'AS Rome et surtout, le Bayern Munich. Le PSG possède malgré tout le palmarès le plus impressionnant de cette poule C, avec deux finales disputées, contre aucune pour chacune de ses adversaires. Pour la troisième fois consécutive les joueuses du PSG retrouvent la phase de poules, étape cruciale sur le chemin des finales qui prendront place le 25 mai 2024 à Bilbao.
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