Ligue des champions : tous les feux au vert pour le PSG avant de faire face au Mur jaune à Dortmund

Le club de la capitale aborde son déplacement en Allemagne dans le rôle du favori et sans nuage à l'horizon.
Article rédigé par Andréa La Perna - envoyé spécial à Dortmund
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Kylian Mbappé à l'entraînement à la veille de la demi-finale aller de Ligue des champions Dortmund-PSG, le 30 avril 2024, au Signal Iduna Park. (MATTHIEU MIRVILLE / AFP)

24 degrés et pas un seul nuage menaçant à l'horizon. Difficile de s'imaginer qu'on est en Allemagne ce mardi 30 avril et, surtout, que le Paris Saint-Germain n'est qu'à 180 minutes d'une deuxième finale de Ligue des champions. A la veille de la demi-finale aller sur la pelouse du Borussia Dortmund, règne une ambiance toute aussi légère qu'inédite pour le club de la capitale. En conférence de presse, Luis Enrique a fait du Luis Enrique, niant toute forme de pression, et c'est un Gonçalo Ramos très jovial qui a répondu aux questions des journalistes.

"Je suis prêt, que je sois titulaire ou remplaçant", a assuré l'attaquant portugais, en bon soldat mais pas moins sincère. Lui aussi a compris l'importance de cultiver la nouvelle sérénité du PSG. "On est plus une équipe que la dernière fois que nous sommes venus à Dortmund (il y a cinq mois). Beaucoup de nouveaux joueurs qui n'avaient jamais joué ensemble sont arrivés l'été dernier. Maintenant on est une famille", a-t-il décrit.

Le groupe vit bien

La bonne humeur de ce groupe qui prend du plaisir à charrier les perdants lors du traditionnel toro de veille de match lui donne raison. Lors des 15 minutes d'entraînement ouvertes à la presse, les Parisiens ont affiché la même ambiance de cour de récréation qu'à Saint-Sébastien et à Barcelone lors des tours précédents. On y a même vu Luis Enrique se prendre à quelques jongles et toucher la barre d'une frappe lointaine, suscitant quelques rires aux mêmes journalistes à qui il s'est amusé à répéter qu'ils ne connaissaient "presque rien au football".

Après tout, il peut se permettre quelques tacles. Son équipe est en lice pour un quadruplé inédit avec de sérieuses chances de remporter la première Ligue des champions de l'histoire du club, alors qu'il avait volontairement baissé les attentes en début de saison. Maintenant que la question du titre de champion de France est réglée, le PSG peut se concentrer totalement sur son aventure européenne. Avec de nouvelles certitudes, acquises à Barcelone, où il a réalisé une remontée qu'aucun club français n'avait réussi à accomplir avant lui.

"Oui, je pense que ça nous a libérés de faire ce que personne n'a fait avant. Mais l'expérience que j'ai me fait dire que ce qu'on a déjà fait ne vaut plus rien le lendemain. L'important c'est de gagner demain et de ne pas spéculer", a insisté Luis Enrique, dont l'exigence n'a d'égale que sa volonté de toujours contredire ses interlocuteurs. Pour "gagner" justement, il disposera d'un groupe quasiment au complet. Les deux seuls joueurs manquant à l'appel sont Presnel Kimpembe et Sergio Rico, déjà absents depuis le début de la saison.

Aucune absence, de la fraîcheur et la sécurité du match retour

Surtout, tout le monde a eu droit à au moins un match de repos ces dernières semaines. Ménagés contre Le Havre, les titulaires que sont Gianluigi Donnarumma, Nuno Mendes, Lucas Hernandez et Fabian Ruiz arrivent avec de la fraîcheur. Kylian Mbappé peut presque en dire autant puisqu'il n'a disputé que la moitié du dernier match. Et à cette gestion mesurée de la fatigue, s'ajoutent deux autres bonnes nouvelles pour le Paris Saint-Germain.

Luis Enrique avec un membre du staff du PSG à l'entraînement à la veille de la demi-finale aller de Ligue des champions contre le Borussia Dortmund, le 30 avril 2024. (FRANCK FIFE / AFP)

La première est l'efficacité retrouvée d'Ousmane Dembélé qui a marqué quatre buts sur ses quatre derniers matchs, après n'avoir converti qu'un seul de ses 65 premiers tirs de la saison. L'international français avait brillé sous les sifflets des supporters barcelonais et s'apprête à subir un accueil tout aussi hostile du Mur jaune à cause de son départ forcé il y a sept ans.

L'autre motif d'espoir est le fait que, pour la première fois depuis trois ans (une qualification face au Bayern Munich en quarts de finale), Paris bénéficie du confort de recevoir lors du match retour. Une configuration qui lui permet un peu plus de gestion en cas de bon résultat mercredi, ou d'accentuer la pression en s'appuyant sur le Parc des Princes en cas de défaite.

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