PSG-Atlético de Madrid : Luis Enrique plaide "la malchance" après la défaite de son équipe, dos au mur en Ligue des champions
"J'ai 30 ans dans le football, je ne sais pas comment expliquer cela. C'est de la malchance. Le résultat est injuste". Au micro de Canal+, Luis Enrique n'a pas changé un mot de sa ligne de défense face aux prestations frustrantes de son Paris Saint-Germain en Ligue des champions. Son ultra-domination ne se matérialise jamais dans les scores. Mercredi 7 novembre, une défaite douloureuse était à la clé, subie contre l'Atlético de Madrid (2-1) au bout du temps additionnel et complètement contre le cours du jeu.
Sur les deux premiers matchs à domicile de cette campagne de C1, Paris avait d'abord dû batailler jusqu'au bout pour arracher la victoire contre Gérone (1-0), puis n'avait pas réussi à faire mieux qu'un match nul contre le PSV Eindhoven (1-1). "En réalité, c'est inexplicable ce qui nous est arrivé sur ces trois matchs à domicile de C1. C'est inexplicable et injuste", a martelé le technicien espagnol en conférence de presse d'après-match.
"Je suis fidèle à mes idées"
Son équipe est la deuxième de la compétition à tirer le plus au but (84 tentatives), derrière Manchester City (90). Mais avec seulement trois buts inscrits, cela ne lui rapporte que peu de points. Le PSG (actuellement 25e), qui visait le Top 8 et une qualification directe pour les huitièmes de finale, ne fait même pas partie du Top 24 et n'est donc pas virtuellement barragiste. Dans trois semaines, il se déplace à Munich pour affronter le Bayern (le 26 novembre). Manchester City est également au programme de cette phase de Ligue particulièrement corsée. "Dans la situation où on est, je ne peux pas vous garantir qu'on va se qualifier", a reconnu Luis Enrique, se disant seul responsable de la situation mais pas du tout prêt à admettre la moindre erreur tactique.
"J'essaie toujours de dire l'inverse de ce que disent les journalistes pour adoucir les choses. Mais, clairement, les joueurs sont affectés. Qui ne le serait pas ?"
Luis Enrique, l'entraîneur du PSGen conférence de presse
Interrogé sur le choix de persister avec un faux n°9 (Marco Asensio face à l'Atlético) à la pointe de cette attaque particulièrement inefficace (3 buts en 84 tirs), il a botté en touche. "Je vais faire ce que je considère de mieux pour que mon équipe se crée plus d'occasions que son adversaire, a-t-il insisté. Je suis fidèle à mes idées. Le jour où j'échouerai dans le foot, ce sera avec mes idées, pas celles des journalistes ou d'un autre entraîneur. Je n'ai aucun doute que nous soyons sur un bon chemin."
S'il a permis au PSG, dès sa première saison, d'atteindre le dernier carré de la Ligue des champions, le bilan statistique de l'Asturien n'est pas reluisant. Son équipe a perdu cinq de ses huit derniers matchs dans la compétition. Surtout, le fait de ne compter que quatre points après les quatre premiers matchs d'une campagne de C1 est une première depuis la saison 2004-2005 pour les Parisiens. Jamais depuis l'arrivée des investisseurs qatariens, un tel démarrage n'avait été observé.
"Aujourd'hui est un jour de merde. Demain, on va se relever, il nous reste quatre matchs et tant qu'il y a des matchs, on luttera jusqu'à la fin. On les préparera comme quatre finales", s'est engagé Luis Enrique. Il dispose de trois semaines, entrecoupées d'une trêve internationale et de deux matchs de Ligue 1, pour rectifier le tir.
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