Ligue des nations : Henry trop juste, Katoto transparente, Le Sommer esseulée... Les notes des Bleues lors de la finale face à l'Espagne

Les Françaises ont été complètement dépassées pour la première finale de leur histoire (0-2), mercredi à Séville.
Article rédigé par Elio Bono, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Eugénie Le Sommer lors de la finale de Ligue des nations, le 28 février 2024. (JORGE GUERRERO / AFP)

Il n'y a pas eu de match. Complètement dominées dans l'intensité par des Espagnoles bien plus fines techniquement, les Bleues n'ont pas existé en finale de Ligue des nations (0-2), mercredi 28 février à Séville. En toute logique, les notes des Françaises n'atteignent pas des sommets pour cette première finale de leur histoire.

Pauline Peyraud-Magnin : 4,5/10

Elle ne peut rien sur les deux buts espagnols. La gardienne de la Juventus réussit toutefois quelques bonnes sorties dans les pieds (54e, 84e) et est attentive sur une tête d'Irene Paredes (74e). Dans le premier acte, son jeu au pied n'a pas permis de soulager des Bleues complètement asphyxiées.

Elisa de Almeida : 4/10

A droite de la défense, la Parisienne a été dépassée par les attaques espagnoles. Malgré une agressivité toujours présente, le premier but d'Aitana Bonmati (32e) vient de son couloir. De Almeida a haussé son niveau dans le deuxième acte, lorsque la Roja était moins tranchante. Sur l'une des rares situations de but françaises, elle n'ajuste pas sa reprise du gauche – son mauvais pied (78e). 

Griedge Mbock : 5/10

En l'absence de Wendie Renard, la Lyonnaise a tenu la baraque défensivement. Sa lecture du jeu a fait du bien sur les centres espagnols ou pour couper une contre-attaque devant Athenea Del Castillo (70e). Moins attentive pour couvrir Salma Paralluelo (54e), signalée hors jeu à tort. Offensivement, elle a été à l'origine de l'une des rares situations en s'arrachant pour remettre un ballon chaud dans la surface (78e).

Maëlle Lakrar : 3,5/10

Elle a dégagé bien moins d'assurance que sa coéquipière de la charnière. Prise par le pressing et les déplacements de Salma Paralluelo, elle n'a pas non plus excellé à la relance. Dans l'axe droit, elle n'a pas été aidée par les largesses de De Almeida dans le premier acte. La Montpelliéraine, la plupart du temps remplaçante en Bleu, n'a pas l'habitude de l'intensité de la Ligue des champions ou des matchs internationaux, et cela s'est vu.

Sakina Karchaoui : 4/10

Acculée par des Espagnoles au jeu très latéral, la Parisienne a été plutôt solide dans le premier acte. Sa sérénité, comme lorsqu'elle remet le ballon à sa gardienne de la poitrine (30e), a fait du bien avant l'ouverture du score. Le deuxième but (53e), de son côté, ternit toutefois son bilan. Neutre offensivement.

Amandine Henry : 3/10

Pour sa 100e sélection, la Lilloise a été bien placée pour contrer une frappe à bout portant de Salma Paralluelo (9e) et écarter une tête d'Aleixandri sur corner (45e+1). Mais Henry, à court de rythme, a surtout couru dans le vide et aurait pu mieux faire sur le deuxième but. Remplacée par Kenza Dali (58e), plus en vue dans une période où l'Espagne a levé le pied, malgré quelques erreurs techniques.

Grace Geyoro : 3/10

En infériorité numérique face au trio espagnol du milieu, elle n'a pas pu faire grand-chose aux côtés d'Henry. La Parisienne a passé le plus clair de son temps à défendre et a manqué de tranchant sur quelques remontées de balle. 

Selma Bacha : 3/10

Elle n'a jamais fait de différence ni par le centre, ni par le dribble. Très libre dans son positionnement, elle a parfois donné l'impression de se perdre. Sa connexion habituelle avec Karchaoui sur le côté gauche n'a pas fonctionné. Remplacée par Amel Majri (77e).

Eugénie Le Sommer : 5/10

Dans une première période catastrophique collectivement, elle a donné l'impression que le danger ne pouvait venir que d'elle. La capitaine a été volontaire et s'est arrachée au pressing, mais a été, à l'image de ses coéquipières, impuissante. Prise à contre-pied sur un centre en retrait de Julie Dufour, elle manque complètement son intérieur du pied sur sa seule situation (82e).

Kadidiatou Diani : 4/10

Elle a sonné la révolte française dans le second acte, en s'arrachant devant Irene Paredes et en centrant pour Katoto (48e). L'une des plus dangereuses sur son couloir droit, avec quelques différences, sans pour autant aboutir à des occasions concrètes. Sa vilaine semelle sur Laia Codina (66e) aurait pu valoir un carton. En retard au marquage devant Mariona Caldentey, seule sur le deuxième but (53e). Remplacée par Julie Dufour (77e).

Marie-Antoinette Katoto : 3/10

L'attaquante a raté sa finale. Dans un match ingrat, on ne l'a jamais vue en position de conserver le ballon pour faire remonter le bloc. Sevrée de ballons, elle a été surprise sur sa seule possibilité dans la surface, le centre de Kadidiatou Diani arrivant dans son dos (48e). Remplacée par Delphine Cascarino (58e), bien plus percutante.

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