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Incidents Nice-Cologne : c'est une "horde sauvage qui s'est déversée" à Nice, dénonce le préfet des Alpes-Maritimes

Après les violents affrontements entre supporters lors du match Nice-Cologne à Nice jeudi 8 septembre, le préfet regrette le comportement du club allemand et dénonce l'attitude d'une "horde sauvage" de supporters. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Affrontements violents entre supporters avant le match entre Nice et Cologne à l'Allianz Riviera de Nice, le 8 septembre 2022.  (NICOLAS TUCAT / AFP)

Le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzales, a qualifié vendredi 9 septembre sur France Bleu Azur les ultras allemands du club de football de Cologne de "hordes sauvages qui se sont déversées" à Nice, après les incidents qui ont émaillé le match entre Nice et Cologne en Ligue Europa Conférence.

Lors des violents affrontements, 30 supporters ont été blessés. 9 policiers ont également été blessés, a appris franceinfo de source policière. Un supporter venu de la tribune du FC Cologne a été hospitalisé en "urgence absolue". "Il y avait parmi les supporters allemands des supporters parisiens", assure Bernard Gonzales. Il confirme que ce blessé grave faisait partie des supporters parisiens venus à Nice.

Entre 200 et 300 supporters violents

Le préfet des Alpes-Maritimes regrette l'attitude du club allemand. Il explique que l'arrivée des supporters allemands avait été "encadrée, on les avait séparés. Avec une arrivée sur Cannes, les autres sur Nice. Les transports devaient se faire à bord de transport en commun".

Mais, selon le préfet, cela n'a pas été le cas. Les dirigeants du club de Cologne "n'ont pas utilisé la totalité de ces moyens et ils ont tenu à faire une 'fan walk', la marche des supporters, que lors des réunions préparatoires, nous avions refusée". Ainsi, les dirigeants du club allemand "n'ont pas été en capacité d'obtenir de leurs troupes le respect du cadre qui avait été fixé", dénonce encore le préfet.

Bernard Gonzales estime entre 200 et 300 le nombre de supporters ultras allemands qui ont commis les violences à Nice. "Il y a eu un comportement inadmissible des supporters allemands", regrette le préfet. Pourquoi ne pas avoir interdit l'alcool ? "Comment faire respecter l'interdiction de vente et de consommation d'alcool ? (...) Il aurait fallu fermer toute la ville", répond-il.

Le préfet des Alpes-Maritimes se réjouit toutefois de voir qu'il n'y a pas "de vitrines descendues, on a quand même fait ce qu'il fallait pour éviter le pire. Tout au long de la journée, les forces de l'ordre ont été réactives. On n'a pas eu de fight, de combats (...) jusqu'à l'arrivée au stade".

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