Mondial 2014 : la France se fait peur contre la Biélorussie
Grâce à leur victoire 4-2, les Bleus sont assurés de disputer les barrages de qualifications pour la Coupe du monde 2014.
Que la victoire de l'équipe de France en Biélorussie (4-2), mardi 10 septembre, fut laborieuse ! Les Bleus, menés à la pause, malmenés pendant une heure, sont assurés de terminer seconds de leur groupe, derrière l'Espagne, et donc de décrocher une place de barragiste. La qualification pour le Mondial brésilien se jouera donc en novembre. En attendant, tirons les enseignements de ce match.
La France a peur
Se déplacer en Biélorussie, même à Gomel, n'a rien d'un traquenard. L'équipe locale ne s'y est imposée qu'une seule fois lors de ces qualifications. Le football biélorusse n'a placé aucune équipe en Coupe d'Europe et aucun joueur chez un cador européen. Pourtant, pendant toute la première période de la rencontre de mardi, les Bleus ont joué à se faire peur. Chaque offensive biélorusse créait la panique dans la défense tricolore. Et la fébrilité a touché jusqu'au dernier rempart, Hugo Lloris, d'habitude très sûr. Les deux buts encaissés par le France découlent de fautes grossières de la part du gardien. Un match à oublier pour lui, à analyser pour Deschamps.
Ribéry, Nasri et Evra, les sauveurs
Le premier a marqué deux buts, après avoir été l'unique joueur à tirer son épingle du jeu en Géorgie. Le second, Nasri, entré à la place de Payet, transparent sur le flanc droit, a fluidifié le jeu. Le troisième, Evra, a, d'après Franck Ribéry, prononcé un discours marquant à la mi-temps, qui a remis les Bleus dans le sens de la marche. On laissera les éditorialistes tirer les conclusions de cette revanche de ces ex-bannis de l'équipe de France...
Le problème de l'avant-centre, toujours pas résolu
Benzema écarté, Giroud a eu sa chance pendant 90 minutes. Ses bonnes intentions ne se sont pas pleinement concrétisées sur le terrain. S'il s'est montré présent dans la surface, alors qu'on reprochait beaucoup à Benzema d'en être absent, il n'a pas eu de véritable occasion, ni même un centre pour se mettre en valeur. Il n'est pas sûr qu'il ait marqué des points auprès d'un Didier Deschamps dithyrambique sur son équipe, juste après la rencontre, sur TF1 :
"C'est magique quand ça se passe bien. Ce match doit nous servir à donner confiance pour la suite. Vendredi, on n'était pas les plus nuls, on n'est pas les plus beaux aujourd'hui. Vu l'importance des matchs, il y a eu un peu de contraction, c'était un peu désordonné..."
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