Foot : Neymar et sa famille jugent "fallacieuses" les accusations de Lula au sujet de la dette du joueur
Dans une interview, mardi, le candidat à l'élection présidentielle brésilienne, Lula, avait expliqué le soutien de Neymar à Jair Bolsonaro par un accord entre les deux hommes pour réduire la dette fiscale du joueur.
Habitué à subir ceux des défenseurs de Ligue 1, Neymar n'a pas apprécié le dernier tacle venu tout droit du Brésil. Mardi 18 octobre, dans une interview accordée à la chaîne YouTube Flow Podcast, le candidat à l'élection présidentielle brésilienne, Lula, a déclaré que Neymar soutenait Jair Bolsonaro de façon intéressée. "Je pense qu'il a peur que si je remporte l'élection, je saurais ce que Bolsonaro lui a pardonné [au sujet] de sa dette [en matière] d'impôt sur le revenu", a-t-il affirmé.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux et partagé par le footballeur, samedi 22 octobre, la famille du joueur juge cette accusation "fallacieuse" et "faite à la légère".
Passe d'armes entre Lula et le clan Neymar. "Il est évident que Bolsonaro a passé un accord avec le père de Neymar. Maintenant, il a des problèmes fiscaux en Espagne", a déclaré, mardi, l'ancien président brésilien, faisant référence au procès contre l'attaquant du PSG qui concerne son transfert de Santos à Barcelone en 2013. Les proches du footballeur lui ont répondu, samedi, en réfutant les accusations "de conduite illégale supposément pratiquée avec l'accord du président Jair Messias Bolsonaro". Ils le mettent également au défi de "prouver le contraire", tout en partageant une partie du procès au Conseil administratif des recours fiscaux (Carf), un tribunal qui juge à Rio les réclamations fiscales, et selon lequel "l'affaire a été classée" en mars 2017.
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A un peu plus d'une semaine du second tour de l'élection présidentielle (30 octobre), la famille de Neymar a ajouté : "Dans un moment important que traverse le pays, on n’attend pas d’un candidat à la présidence de la République des discours comme celui-ci, qui dépassent les limites raisonnables de la liberté d’expression".
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