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Démission de Noël Le Graët : "C'est le minimum qu'il devait au football français", réagit Jérôme Alonzo

Après la démission de Noël Le Graët, Jérôme Alonzo, consultant football à franceinfo, estime que c'était "le minimum qu'il devait au football français". L'ancien gardien regrette que cette démission ait pris tant de temps alors que Noël Le Graët est impliqué dans plusieurs affaires.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Noël Le Graët a démissionné de son poste de président de la Fédération française de football. (LP/OLIVIER LEJEUNE / MAXPPP)

"C'est le minimum qu'il devait au football français et à tout le monde", affirme ce mardi sur franceinfo Jérôme Alonzo, consultant football de franceinfo, après la démission de Noël Le Graët de la présidence de la Fédération française de football.

Visé par une enquête pour "harcèlement moral et sexuel", le désormais ex-patron du football français était déjà en retrait de ses fonctions depuis janvier. Un rapport d'audit de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche, l'accable également, dénonçant ses "dérives de comportement", "incompatibles" avec l'exercice des fonctions de président de la Fédération.

"La situation devenait intenable"

Pour Jérôme Alonzo, la démission de Noël Le Graët n'est "pas une surprise", c'est plutôt "la suite logique d'une déchéance". Il faut aussi y voir, selon l'ancien footballeur le "désir d'avancer le plus rapidement possible vers une autre gouvernance". Le consultant football de franceinfo aurait "aimé que [cette démission] se passe un petit peu avant".

"On espérait qu'il sorte au moins de cette histoire avec un minimum de dignité", soutient Jérôme Alonzo. Il met en avant le fait que "le clou du spectacle aura été sa déclaration sur Zinédine Zidane, alors qu'il y a des choses beaucoup plus graves avant", faisant ici référence aux accusations de harcèlement sexuel visant Noël Le Graët. Il pointe également du doigt les "propos sur le racisme et sur l'homophobie" tenus par Noël Le Graët.

Pour Jérôme Alonzo, "la situation était devenue intenable" pour Noël Le Graët, mais également "pour tous les amoureux du football". L'ancien gardien du Paris Saint-Germain estime que cette séquence "était trop longue et trop lourde à porter pour lui, pour son entourage et pour tous les gens de la Fédération". S'il reconnaît que Noël Le Graët, à la tête de la FFF depuis onze ans, a pu être "un grand président", pour Jérôme Alonzo, il n'était désormais "plus en phase avec les combats à mener et avec le football d'aujourd'hui".

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