L'enquête pour "harcèlement moral et sexuel" visant l'ex-président de la FFF Noël Le Graët a été classée sans suite
Fin de la procédure, près de deux ans après l'ouverture de l'enquête. L'enquête pour "harcèlement moral et sexuel" visant Noël Le Graët, l'ex-président de la Fédération française de football (FFF) a été classée sans suite. C'est ce qu'a annoncé à Radio France Thierry Marembert, l'un des avocats de Noël Le Graët, dimanche 3 novembre. Il dit avoir eu l'information du parquet de Paris, confirmant une information du Monde et de L'Equipe. "Nous nous félicitons de cette décision – monsieur Le Graët, son autre avocate et moi-même – parce qu'elle restaure et elle démontre son entière probité", a déclaré Thierry Marembert.
Noël Le Graët était visé par une enquête préliminaire après un signalement des inspecteurs de l'IGESR (l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche), confiée aux policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne. Le parquet a donc pris la décision de la classer sans suite le 17 octobre, a précisé Thierry Marembert.
Démission en février 2023
Cette enquête a été classé sans suite car aucune infraction n'apparaît suffisamment caractérisée. "C'est l'intérêt d'avoir une procédure contradictiore et approfondie, qui a permis de démentir toutes les accusations hâtives qui avaient été portées contre lui", réagit l'avocat de l'ancien patron du football français. Selon lui, les propos tenus par son client, "quand on les remet dans leur contexte", sont "rendus à leur juste valeur, parfois à des plaisanteries mais jamais constitutives de la moindre infraction pénale".
Cette procédure judiciaire avait amené Noël Le Graët à démissionner de son poste de président de la FFF, en février 2023, après 11 ans de mandat. "Le signalement qui a été fait a eu évidemment des conséquences professionnelles pour lui, mais aussi a troublé sa vie de famille et sa vie personnelle parce que ce sont des accusations qui sont graves", insiste Thierry Marembert. Cette décision du parquet de Paris est "un soulagement", poursuit-il. "Il savait qu'il n'avait rien à se reprocher mais que la justice le reconnaisse, c'est évidemment extrêmement important pour lui et indirectement aussi pour sa famille", conclut l'avocat de Noël Le Graët.
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