Finale de la Coupe de France : deux bus en feu en marge d'affrontements entre supporters de l'OL et du PSG sur un péage de l'A1 près d'Arras

Des affrontements ont eu lieu entre supporters de l'Olympique lyonnais et du Paris Saint-Germain et "envers les forces de l'ordre" à un péage d'autoroute près d'Arras (Pas-de-Calais), a appris France Télévisions de source policière samedi 25 mai. Par ailleurs, deux bus ont pris feu, deux heures avant la finale de la Coupe de France à Villeneuve d'Ascq (Nord) et "la barrière de péage" a été "partiellement incendiée", précise la même source. Les incidents ont lieu à la gare de péage de Fresnes-lès-Montauban, à une soixantaine de kilomètres de Lille. 

Selon la préfecture du Nord, ces affrontements ont impliqué "une centaine d'individus". "L'action des forces de l'ordre a permis de mettre fin aux affrontements", qui ont fait "20 blessés légers", pris en charge par le SAMU du Nord. Il n'y a pas eu d'interpellation, d'après une source proche du dossier à franceinfo. Bertrand Gaume, le préfet de la région Hauts-de-France a précisé à France Bleu que 8 policiers ont été légèrement blessés.

"Mauvais endroit, mauvais timing"

Le lieu d'affrontement était un point de récupération des bus de supporters avec une force mobile en place CRS, développe une source proche du dossier à franceinfo. Selon le préfet, les ultras du PSG sont arrivés "à l'heure à l'endroit où il fallait", tandis que les Lyonnais sont arrivés "au mauvais endroit à un mauvais timing, ont repéré l'équipe adverse" et "sont sortis pour attaquer" les Parisiens au niveau du péage, qui sont "descendus à [leur] tour, suscitant l'intervention des forces de l'ordre". La division nationale de lutte contre le hooliganisme avait classé ce match à un risque de niveau 5 sur 5.

La circulation sur l'autoroute est interrompue dans les deux sens au niveau du péage, a précisé la préfecture, qui recommande d'éviter le secteur. Un centre opérationnel départemental est mis en place à la préfecture du Pas-de-Calais, sous l’autorité du préfet, pour coordonner le dispositif de sécurité et de secours.

Dans un communiqué, la Fédération française de football a condamné "avec la plus grande fermeté" les incidents. "Ils sont à l’opposé des valeurs qui doivent être portées par le football et qui sont défendues par la fédération".