West Ham-OL : Lyon tenu en échec par West Ham en dépit de sa supériorité numérique en quart de finale aller de Ligue Europa

Tout reste à faire. L'avantage pour l'Olympique Lyonnais, c'est que cela se passera à la maison. Jeudi 7 avril, Lyon a fait match nul sur la pelouse de West Ham (1-1), au London Stadium, en quart de finale aller de la Ligue Europa. Le match retour, pour tenter d'aller rejoindre le dernier carré, se jouera dans une semaine au Groupama Stadium. Lyon pourra tout de même regretter de ne pas être allé chercher la victoire ce soir.

Le constat à l'issue de la rencontre est que les choses auraient pu être bien pires sans cette bouffée d'oxygène qu'a représenté ce but inscrit par Tanguy Ndombélé, conclusion d'un des premiers mouvements offensifs de l'entrant Tetê (66e). Avant cela, le club rhodanien était bien embarrassé, mené alors qu'il se trouvait en supériorité numérique depuis la mi-temps et l'expulsion d'Aaron Cresswell (45+2e).

Avant ce but de Ndombélé, qui maintient l'OL en vie dans cette double confrontation, c'était un London Stadium en transe depuis dix minutes qui se manifestait. Pour la première fois depuis 41 ans, West Ham vivait l'excitation d'un quart de finale de coupe d'Europe à domicile, le tout premier dans le stade olympique de Londres où le club a déménagé en 2016. Le résultat concret ? 60 000 personnes présentes dans les tribunes prêtes à exploser de joie. Ne manquait que l'étincelle pour allumer la flamme.

Le siège du but d'Areola

Plus qu'un geste offensif d'un joueur des Hammers, c'est l'erreur de relance de Malo Gusto suivie d'une approximation de Jérôme Boateng, qui a fait l'affaire. Jarrod Bowen profitait de cette double bévue, alors que Lyon s'apprêtait à faire le siège des buts d'Alphonse Areola dans cette deuxième période, pour offrir un moment d'extase à ses supporters (52e). Joie éphémère : dix minutes plus tard, ils sont redescendus de leur nuage, la faute au but égalisateur de Ndombélé.

À partir de là, les 1 200 supporters lyonnais qui ont fait le déplacement se sont davantage manifestés et le club de l'est de Londres a souffert, face aux offensives lyonnaises de plus en plus insistantes. Si Lyon pourra regretter de ne pas aborder le match retour avec l'avantage au score, c'est parce que sa première période a été consistante, marquée par cette grosse occasion de Moussa Dembélé en tout début de match, passée à côté du but (10e).

Fin de ce 1/4 de finale aller d'@EuropaLeague sur ce score de parité.

La balle est au centre dans cette double confrontation après ce 1er round à Londres

Nos Lyonnais devront faire la différence au @GroupamaStadium, le 14 avril, pour arracher la qualif' ! #WHUOL pic.twitter.com/TDxrXXRLYe

— Olympique Lyonnais (@OL) April 7, 2022

Privé, dans le onze titulaire, du meilleur buteur de la compétition, Karl Toko Ekambi (6 buts), tout juste remis du Covid-19, Lyon a manqué de tranchant lors de la deuxième période. Après l'égalisation de Ndombélé, les joueurs rhodaniens ont bien campé devant la cage des Hammers mais sans parvenir à trouver une deuxième fois le chemin des filets.

Des occasions trop molles en deuxième période

Il y aura eu ces frappes de Lucas Paqueta (78e) et d'Emerson (80e), cette tête de Moussa Dembélé (90e+2), mais trop peu pour inquiéter Aréola. S'il faut voir le verre à moitié plein, l'on pourra retenir ce soir que l'OL continue de se sublimer lors des soirées européennes. Lyon a fait plus que tenir tête au sixième de Premier League et peut toujours envisager de rallier une nouvelle fois le dernier carré d'une compétition européenne, après la Ligue Europa en 2017 et la Ligue des champions en 2020. Et après ces 90 minutes frustrantes, Lyon reste invaincu en Ligue Europa cette saison.

Il aura fallu de courageux Hammers pour conserver le score du nul. Et un manque de justesse lyonnais dans les trente derniers mètres, un des maux du club cette saison, pour qu'une partie du travail ne soit pas déjà fait par les joueurs de Peter Bosz. C'est donc au Groupama Stadium que les deux équipes joueront le ticket pour les demi-finales. Les 90 prochaines minutes, à Lyon dans une semaine, s'annoncent tout aussi chaudes que cette première manche.