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Ligue 1 : pragmatique sans être flamboyant, Marseille s'offre Clermont pour monter sur le podium

Après deux matchs nuls contre le PSG et Nice, l'OM a retrouvé la victoire sur la pelouse de Clermont (0-1) dimanche pour le compte de la 12e journée de Ligue 1.

Article rédigé par Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Matteo Guendouzi (OM) contre le Clermontois Jim Allevinah en Ligue 1, le 31 octobre 2021 au Stade Gabriel-Montpied (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

Sous les trombes d'eau de Clermont, Marseille a évité le pétard mouillé. Après quelques semaines à plafonner dans le jeu tout en grapillant les points, le club phocéen a retrouvé la victoire en s'imposant sur le terrain du promu auvergnat dimanche (0-1). Exit le jeu flamboyant du début de saison, l'heure est désormais au pragmatisme. Après avoir accroché le Paris Saint-Germain et Nice, les deux équipes de tête du championnat, l'OM se cale sur leur rythme, à la troisième place du podium.

Dans cette nouvelle configuration, Jorge Sampaoli montre une nouvelle fois sa capacité à dérouter, observateurs comme adversaires. Chantre du jeu libre et instinctif, le technicien argentin semble avoir tempéré un peu ses ardeurs dernièrement sur l'autel de l'obligation de résultat.

Sans son maître à jouer Dimitri Payet et son finisseur Arkadiusz Milik, laissés sur le banc au coup d'envoi, Marseille s'est appliqué à être dangereux sur ses rares opportunités plutôt qu'à multiplier les tentatives. Plus discipliné dans son pressing, plus rude aussi dans les contacts, cet OM a procédé par fulgurances. Et il a su se montrer décisif quand les brèches se sont présentées à lui.

Un bijou d'Ünder aura suffi

Contre de valeureux Clermontois, les visiteurs ont tenté de se projeter vite à la récupération du ballon, avec un Matteo Guendouzi présent dans de nombreux bons coups malgré des imprécisions. SI Bamba Dieng a trouvé le pied d'Arthur Desmas au quart d'heure de jeu, Cengiz Ünder n'a laissé aucune chance au gardien clermontois sur une superbe frappe enroulée du pied gauche dans le petit filet opposé. Le Turc n'a pas toujours eu la possibilité de faire parler sa qualité technique. Mais cette ouverture du score (25') a suffi pour faire planer une menace sur la défense adverse tout au long du match.

De cette pression constante, Marseille en a fait sa principale arme, comme il avait su le faire aussi bien lors du match rejoué contre l'OGC Nice que contre Paris le week-end précédent. Exit les grains de folie et les surnombres cherchés incessamment. Les entrées en jeu de Payet et Milik et les permutations offensives de la dernière demi-heure n'ont pas changé un plan de jeu bien établi et respecté par des Phocéens plus tâcherons qu'artistes.

L'attaquant polonais aurait pu mettre les siens à l'abri si sa tête n'avait pas fini sa course sur la barre transversale (74'). Mais cette rigueur trouvée dernièrement offre à l'OM un nouvel atout : une certaine quiétude pour son arrière-garde qui n'aura encaissé que deux buts lors de ses quatre derniers matchs de Ligue 1. Pau Lopez n'aura été sollicité qu'à une seule reprise, pour l'unique frappe cadrée du Clermont Foot, signée Allevinah à la 67e minute.

Marseille la flamboyante s'est muée en Marseille la pragmatique. Et avec un quatrième match de rang sans défaite, l'OM retrouve le podium, à un point de l'OGC Nice, 2e. Cela vaut bien parfois quelques feux d'artifice laissés au placard.

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