Douze personnes jugées après les violences de la fête du PSG
Elles sont jugées en comparution immédiate pour les violences qui ont émaillé, lundi soir, les célébrations du sacre du Paris Saint-Germain.
"Les premiers responsables des débordements, ce sont les casseurs", a confirmé François Hollande. Accusés d'avoir gâché la fête organisée à Paris au lendemain de la victoire du PSG contre Lyon, pour célébrer son titre de champion de France, les présumés fauteurs de troubles sont convoqués devant la justice mercredi 15 mai.
Douze personnes sont jugées en comparution immédiate. Selon le journaliste de francetv info présent au tribunal de grande instance de Paris, Quatre personnes sont poursuivies pour vol dans la boutique Abercrombie & Fitch des Champs Elysées, trois personnes pour vol et violence sur policiers, quatre personnes pour violence sur policiers et une personne pour dégradations.
Au total, 47 ont été interpellées après ces émeutes qui ont fait une trentaine de blessés légers, dont trois membres des forces de l'ordre, et entraîné des centaines de milliers d'euros de dégâts.
"Le football est malade à Paris"
Accusé d'amateurisme et de laxisme par la droite, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a promis des sanctions exemplaires à l'égard des "ultras" et des "casseurs" qui ont sévi sur l'esplanade du Trocadéro.
Il a par ailleurs estimé mardi que le football, et en particulier le football parisien, était "malade".
Le PSG est victime depuis des années de débordements de la part de certains de ses supporters, une situation qui embarrasse ses nouveaux propriétaires qataris. Après les violences de lundi, Manuel Valls a annoncé que le club parisien serait interdit de manifestations festives sur la voie publique.
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