PSG-Real Madrid : Mbappé impérial, Messi frustrant et Mendes prometteur... Les notes des joueurs parisiens contre les Merengues

Cette année, le Paris Saint-Germain est abonné aux fins de match à suspense. Et aux exploits de Kylian Mbappé. L'attaquant des Bleus a une nouvelle fois fait la différence dans les derniers instants de la rencontre pour aller chercher la victoire face au Real Madrid (1-0), mardi 15 février, en huitième de finale aller de la C1. Avec Nuno Mendes et Marco Verratti, il a été le joueur-clé du PSG face aux Madrilènes.

Gianluigi Donnarumma : 5,5/10

Au contraire de Thibaut Courtois, auteur de huit arrêts dans ce match, Gianluigi Donnarumma n’a rien eu à faire de sa soirée. Le portier italien a assisté depuis ses cages à la domination de ses coéquipiers. Il n’a pas été inquiété par la tête de Casemiro juste avant la pause (45e+1). Alors que le staff parisien hésitait entre lui et Keylor Navas, Donnarumma n’aura pas eu l’occasion de prouver sa supériorité par rapport au Costaricien sur ce match.

Achraf Hakimi : 6,5/10

Comme son homologue Nuno Mendes sur le côté gauche, Achraf Hakimi a été présent offensivement en première période. Beaucoup moins lors du second acte. Mais l’essentiel est ailleurs : le latéral droit marocain a complètement éteint Vinicius, homme fort du Real Madrid en attaque avec Karim Benzema. Ses montées sur le côté droit ont manqué en deuxième période.

Marquinhos : 6/10

Le capitaine du PSG n’a pas eu grand-chose à faire dans ce match, mais il l’a bien fait. Solide dans les duels, précieux dans la couverture, le Brésilien a notamment sorti un ballon de la tête alors que Karim Benzema rôdait dans son dos, seul au point de penalty (67e). Il n’a finalement été pris qu’une fois, avec son compère Presnel Kimpembe, sur une action où Benzema a aspiré les deux défenseurs centraux du PSG. Sans dommage particulier.

Presnel Kimpembe : 6/10

En l’absence de Sergio Ramos, Mauricio Pochettino n’a pas eu à faire de choix et la titularisation de Presnel Kimpembe était évidente. Comme Marquinhos, Kimpembe n’a pas été mis en difficulté par une attaque du Real Madrid timorée. Il s’est contenté de gérer la profondeur face aux appels dans le dos de la défense parisienne, et les poussées timides du Real dans les dernières minutes du match. Il a terminé la rencontre averti (84e) après un accrochage avec Rodrygo.

Nuno Mendes : 7/10

Son meilleur match en Ligue des champions sous le maillot parisien. Nuno Mendes a réalisé une première période de haute volée, avant de baisser de volume en après la pause. On le savait très bon aux avant-postes - il a délivré de bons ballons dans la surface madrilène -, mais il a vraiment convaincu défensivement mardi soir. Marco Asensio a constamment buté sur le latéral portugais, qui s’affirme de plus en plus malgré son jeune âge (19 ans).

Leandro Paredes : 5/10

Il est celui qui a touché le plus de ballons dans ce match (113), mais la plupart ont été joués latéralement ou en retrait. Le milieu argentin, titularisé alors qu’Idrissa Gueye et Georginio Wijnaldum étaient en manque de rythme, n’a pas été assez tranchant dans ses passes. Paredes a pris plus de risques dans ses transmissions en début de deuxième période, mais il rend une copie bien trop neutre. Averti pour une faute sur Toni Kroos (90e).

Danilo Pereira : 6,5/10

Milieu de formation, Danilo a évolué dans un rôle de défenseur central, à la droite de Marquinhos pour couvrir les montées d’Hakimi. Le Portugais a été très convaincant, couvrant notamment la profondeur afin de bloquer les appels de Vinicius. Bon dans les anticipations, Danilo a réalisé un match très propre, légèrement terni par un carton jaune pris pour une faute sur Vinicius (62e). A été remplacé par Idrissa Gueye (87e).

Marco Verratti : 7/10

Si le PSG a autant étouffé le Real pendant une grande partie de la rencontre, c’est grâce à l’impulsion donnée par Marco Verratti au pressing. Le milieu italien, déjà immense face à Manchester City au Parc des Princes en septembre, a une nouvelle fois été bon mardi. Il s’est projeté plus d’une fois dans la surface adverse, sans trouver de solution dans le dernier tiers. Et comme à son habitude, il a été averti (40e), pour une faute sur Casemiro.

Angel Di Maria : 4/10

Le maillon faible côté parisien. L’Argentin n’a jamais su trouver le bon tempo et a manqué de précision tout au long de la rencontre. Angel Di Maria a gâché un très bon service de Kylian Mbappé dans la surface (5e) et a constamment ralenti le jeu parisien. Il est sorti sous la pluie à vingt minutes de la fin (72e), remplacé par Neymar qui jouait son premier match depuis le 28 novembre. Le Brésilien est passeur décisif sur le but de Mbappé.

Lionel Messi : 4,5/10

Un match frustrant. Lionel Messi s’est montré très disponible en première période, venant chercher les ballons assez bas sur la pelouse. Il termine avec 76 ballons touchés et a pu créer quelques décalages, comme sur cette magnifique ouverture pour Mbappé (18e). Mais il a manqué de précision dans le dernier geste, comme sur ce penalty raté (65e). C’est bien Thibaut Courtois qui sort la tentative de l’Argentin, mais sur le coup, Messi peut faire beaucoup mieux. On en attend encore plus de la part du septuple Ballon d’Or.

Kylian Mbappé : 8/10

Qui, à part lui, pour aller chercher cette victoire du PSG ? Kylian Mbappé a tout tenté, passé, débordé, provoqué à lui seul toute la défense madrilène et fait vivre un véritable cauchemar à Dani Carvajal. Ce dernier est sorti totalement rincé, remplacé par Lucas Vazquez, qui a vu le train Mbappé lui passer sous les yeux sur le but inscrit en fin de match (90e+4). Avant ça, le Français s’était incliné dans un duel avec Courtois (18e), avait loupé le cadre de peu (77e) mais avait fait énormément de différences sans trouver de coéquipier. Encore immense.

Mauricio Pochettino : 7/10

Mauricio Pochettino a remporté son duel à distance avec Carlo Ancelotti. L’entraîneur argentin du Paris Saint-Germain ne peut que regretter le score, loin d’être flatteur compte tenu de la prestation de ses joueurs. Le staff du PSG a semble-t-il très bien préparé la rencontre et le positionnement de Danilo Pereira est éloquent en la matière. Ne reste plus qu’à convaincre au match retour (le 9 mars).