PSG : rester assis, ne pas apporter de drapeau ni de tenue d'ultras... Le club rappelle les consignes à respecter en tribune Boulogne au Parc des Princes
Rester assis à sa place, ne pas échanger son siège, ne pas apporter du matériel de supporters et ne pas porter de tenues type "ultras", comme des vêtements noirs à capuche : les consignes pour les spectateurs de la tribune Boulogne ont été envoyées mardi 18 avril par e-mail par le Paris Saint-Germain, comme un rappel aux membres du "fan club", ceux qui vivent en dehors de Paris.
"C'est une tribune devenue très calme, dans laquelle les gens sont plutôt courtois, c'est très familial contrairement à ce que ça a été, explique Benoît, un membre des fans clubs visés, et habitué de la tribune Boulogne, qui a été vidée de ses ultras depuis le plan Leproux en 2010. C'est pour ça que le fait d'imposer ces règles comme si on était des animaux, je trouve ça irrespectueux au possible. On est dans un stade de foot ! Sinon on va à l'opéra..."
Un courriel "maladroit et liberticide" pour un collectif de supporters
Le club reconnaît une maladresse mais assume ces mesures, même impoulaires, la priorité étant d'éviter le retour "des extrêmes" dans la tribune "Boulogne". "C'est un énième pied de nez du PSG à ses supporters, à son public, aux gens qui étaient là avant que le Qatar arrive, ajoute Benoît, qui ne décolère pas. Il est peut-être temps de se lever contre cette direction..." Ces supporters pourraient renoncer aux centaines de kilomètres parcourus deux fois par mois pour se rendre au Parc des Princes.
Dans son communiqué, le club mentionne que "le non-respect de ces consignes pourrait pénaliser l'ensemble du groupe quant à l'attribution des billets de match pour les matchs du PSG". Pour le collectif Ultras Paris, ce courriel est "particulièrement maladroit et liberticide. (...) Le public demeure libre d'encourager son équipe de la manière qu'il souhaite dans le respect des lois en vigueur sans avoir à subir la répression venant d'on ne sait qui au sein du club", ajoute le collectif dans un communiqué, "en attendant des réponses".
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