Euro de hand : la France, déjà qualifiée, s’impose sans forcer contre la Hongrie

Dans un match sans enjeu puisqu’ils sont assurés de terminer premiers de leur groupe du tour principal et de voir les demi-finales, les Bleus ont joué sans pression et ont disposé de la Hongrie, mercredi (35-32).
Article rédigé par Hortense Leblanc - De notre envoyée spéciale à Cologne
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Le Français Elohim Prandi face à la Hongrie lors du tour principal de l'Euro, le 24 janvier 2024. (AFP)

Les Bleus auraient pu lever le pied, mais ils ont honoré leur statut et le maillot de l’équipe de France, mercredi 24 janvier, contre la Hongrie (35-32). Contrairement à la Suède (défaite 33-23 contre la Norvège) et au Danemark (défaite 28-25 contre la Slovénie), également qualifiés pour le dernier carré mais qui ne se sont pas foulés pour leur dernier match du tour principal mardi, les Tricolores voulaient rester sur une bonne dynamique avant leur demi-finale face à la Suède vendredi (17h45). Appliqués, ils y sont parvenus et restent invaincus dans cet Euro.

S’économiser est un verbe qui ne rentre pas dans le dictionnaire des Bleus. Pour affronter les Hongrois, dans un match sans enjeu, Guillaume Gille n’a opéré qu’une rotation moindre, avec certes Nikola Karabatic et Samir Bellahcene laissés au repos en tribunes, mais une composition de départ assez semblable aux matchs précédents, avec Luka Karabatic, Ludovic Fabregas, Hugo Descat et Yannis Lenne.

L’équipe de France a toutefois mal débuté la partie, comme souvent depuis le début de l’Euro, et à cause de son imprécision au tir, la Hongrie a pris trois buts d’avance en moins de trois minutes (4-1). Mais les Hongrois, à qui il restait pourtant un infime espoir de se qualifier en cas de défaite de l’Allemagne contre la Croatie, ont ensuite plié face aux offensives françaises devenues plus tranchantes, et ont joué presque la tête baissée jusqu’en fin de première période.

Plus de dix minutes sans but pour les Bleus

Mais alors que les Bleus avaient pris jusqu’à six buts d’avance (20-14 à la 25e minute), grâce notamment à des montées de balle rapides et très efficaces, et à un sans-faute de Nedim Remili (6/6 à la pause) et Dika Mem (4/4 à la pause), la machine française s’est grippée. Les hommes de Guillaume Gille n’ont pas marqué pendant dix minutes à cheval sur les deux périodes.

Avec la Hongrie revenue au contact, Guillaume Gille a tout de même effectué la rotation attendue pour faire souffler ses cadres, et des joueurs moins utilisés depuis le début de la compétition, comme Dylan Nahi, Valentin Porte, Kentin Mahé, Timothey N’Guessan, Nicolas Tournat et Charles Bolzinger ont eu du temps de jeu. Ce dernier s’est particulièrement illustré dans les cages, avec quatre arrêts (24%).

L'équipe de France, qui avait annoncé ne pas vouloir lâcher ce match, fait ainsi le plein de confiance avec cette victoire, tout comme ses ailiers, Hugo Descat et Yannis Lenne, moins en réussite depuis la compétition et qui ont retrouvé plus facilement le chemin des filets mercredi. "On en avait discuté ce matin. Le maître mot, c'est que quand on met ce maillot, il faut le respecter, il faut tout donner. On a l'objectif d'être champion d'Europe. Pourquoi ne pas l'être en étant invaincus ? On n'a peut être pas fait le meilleur match, mais on a gagné, c'est le principal", s'est satisfait Valentin Porte à la fin de la rencontre. Les Bleus affronteront la Suède en demi-finales, vendredi, en espérant toutefois que leurs cadres auront récupéré et ne paieront pas les efforts fournis contre la Hongrie. 

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