L'équipe de France pour la confirmation face au Japon à Nantes
Le Japon, une équipe en reconstruction
Depuis 2011, l'équipe du Japon n'a plus participé à un championnat du monde. Pour les Jeux Olympiques, la dernière participation remonte à 1988. Bref, l'équipe coachée par l'Espagnol Antonio Ortega Perez, ne fait plus partie du gotha planétaire. Mais avec l'arrivée de l'ancien technicien de Veszprém, qui avait mené l'équipe hongroise a sa première finale de Ligue des Champions en 2015, la révolution est en marche. En prenant la 3e place du championnat d'Asie en début d'année, le Japon s'est rouvert les portes du Mondial. Hormis Atsushi Mekaru, qui évolue dans le club espagnol d'Angel Ximenez, et Remianri Doi, qui joue à Chambéry, tous les autres joueurs évoluent dans leur pays. Dans l'optique des JO-2020 à Tokyo, la pression est grande sur ce collectif pour le relancer. Ce Mondial est la première étape.
Les Japonais à redouter ?
"On n'a pas joué cette équipe depuis longtemps". Didier Dinart a fait preuve d'euphémisme mercredi soir au moment d'évoquer le match contre le Japon. Cela fait en effet 20 ans que les deux nations ne se sont pas affrontées. La dernière fois, c'était en 8e de finale du championnat du monde 1997, pour un court succès tricolore (22-21). Avant cela, deux duels avaient eu lieu dans l'histoire, pour un succès de part et d'autre. "On est favori sur cette rencontre, mais si on n'attaque pas ce match humblement, cela peut faire un match étriqué voire dangereux", a prévenu l'entraîneur. Thierry Omeyer, l'expérimenté gardien de but, n'a jamais affronté cette équipe, malgré ses 18 de carrière en Bleu. "C'est certainement une équipe au jeu atypique", annonce-t-il sans s'avancer. "Ce sont des joueurs qui ont de grosses qualités physiques, qui aiment beaucoup le jeu en un contre un."
Une ambiance à retrouver
"L'ambiance a été très bonne. Cela nous a donné un avant-goût de phase finale." Didier Dinart, comme tous ses joueurs, a apprécié la chaude ambiance de l'AccorHotel Arena de Bercy, mercredi soir. "Il faut se servir de ce soutien. C'est top", ajoutait Thierry Omeyer, qui se projetait déjà dans ce premier match à Nantes. "On sait que ça va être énorme aussi." Car le XXL Arena, où sont parfois délocalisés certains grands matches, s'est doté d'une solide réputation derrière les "violets" du HBC Nantes. "Le public est notre premier partenaire privé", répète son président Gaël Pelletier. "Cet engouement s'est bâti sur des valeurs dans lesquelles les gens se retrouvent: combativité, respect et solidarité. Les gens apprécient de voir un combat, parfois très engagé, sur le terrain, et de pouvoir venir en famille et au chaud !" Le 22 décembre dernier, le record d'affluence pour un match de championnat y avait été battu pour la victoire du "H" contre le PSG devant 11 019 spectateurs. Aujourd'hui, pour des raisons de sécurité, ils ne seront pas plus de 10 500 pour le premier des quatre matches de l'équipe de France disputés dans cette enceinte lors de cette phase de poules.
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