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JO 2024 : Budapest pourrait à son tour retirer sa candidature

La capitale hongroise a évoqué, vendredi, l'hypothèse d'un abandon si la pétition des opposants aux JO rassemble suffisamment de signatures. En cause : le coût, jugé trop élevé, de l'organisation de la compétition.

Article rédigé par franceinfo
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Une femme pose devant le logo "Budapest 2024", le 31 janvier 2017, dans la capitale hongroise.

 (LASZLO BALOGH / REUTERS)

Après Rome (Italie) et Boston (Etats-Unis), Budapest sera-t-elle la troisième ville à renoncer à l'organisation des Jeux olympiques de 2024 ? Le maire de la capitale hongroise a en tout cas évoqué cette hypothèse, vendredi 17 janvier. "S'il s'avère qu'un nombre suffisant de Budapestois ont signé pour un référendum, j'envisagerai sérieusement un retrait de la candidature", a déclaré Istvan Tarlos.

Car une pétition pour demander l'organisation d'un référendum anti-JO a été lancée il y a un mois par le mouvement politique Momentum, qui juge le projet trop onéreux. Elle aurait à ce jour recueilli plus de 266 000 signatures, a annoncé le collectif. C'est-à-dire deux fois plus que le quorum nécessaire à l'organisation d'un référendum local. Ces signatures doivent encore être vérifiées par le Comité électoral municipal.

Paris et Los Angeles, derniers en lice

En tout cas, si le référendum est validé, il se tiendrait entre mai et juillet. Et la question posée aux habitants de Budapest serait la suivante : "Voulez-vous que Budapest retire sa candidature aux Jeux olympiques de 2024 ?"

En cas de défection de la capitale hongroise, l'attribution des Jeux 2024 ne se jouerait plus qu'entre deux villes : Paris et  Los Angeles. La décision finale sur l'attribution des Jeux sera annoncée par le CIO le 14 septembre 2017, à Lima (Pérou). Nous avions listé, dans cet article de 2015, les questions qui fâchent en ce qui concerne la candidature de Paris, notamment celle des coûts, et le fait que la quasi-totalité des Jeux olympiques ont davantage coûté qu'ils n'ont rapporté, la facture étant payée, au final, par les contribuables. Ce qui explique la réticence des Hongrois.

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