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Affaire Margaux Pinot : l'entraîneur Alain Schmitt relaxé en appel de faits de violences conjugales

Ce jugement de la cour d'appel de Paris, dévoilé vendredi, confirme celui prononcé en première instance, en décembre dernier. 

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ancien judoka Alain Schmitt a été relaxé de faits de violences conjugales sur la championne Margaux Pinot. (MARCELO FONSECA / AFP)

L'entraîneur de judo Alain Schmitt a été de nouveau relaxé, vendredi 10 juin, par la cour d'appel de Paris de faits de violences conjugales sur son ancienne compagne judokate, la championne olympique Margaux Pinot. Le procès en appel s'était tenu en avril, et un an de prison avec sursis avait été requis à l'encontre de l'entraîneur.

L'athlète de 28 ans assure avoir reçu en novembre 2021 lors d'une dispute, de nombreux coups au visage par Alain Schmitt, ce que son ex-compagnon, âgé de 38 ans, a toujours démenti. Jugé en comparution immédiate, il avait été relaxé par manque de preuves en décembre dernier. Ce verdict avait suscité des indignations dans le judo français et même au-delà, et sonné le coup d'envoi d'une bataille médiatique entre les athlètes. Le parquet avait alors fait appel de ce jugement. 

Bataille médiatique depuis six mois

Les deux sportifs se déchirent depuis six mois sur les bancs des tribunaux et par médias interposés au sujet de cette violente altercation survenue en novembre 2021 au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). 

Lors des deux procès, l'un à Bobigny en décembre, le second à Paris en avril, les deux athlètes n'ont pas modifié leur ligne de défense, livrant des récits contradictoires des événements survenus au domicile de la judokate. Liés sur les tatamis par une relation d'entraîneur à athlète au club de l'Étoile sportive du Blanc-Mesnil, Alain Schmitt et Margaux Pinot entretenaient, depuis 2017, une liaison amoureuse confidentielle.

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