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Judo : Teddy Riner a trouvé un accord avec la Fédération française pour combattre avec le kimono Adidas de l'équipe de France

La Fédération française de judo avait privé Clarisse Agbégnénou d'entraîneur fédéral lors de son retour à la compétition en février, car elle avait décidé de porter un kimono d'une autre marque que Adidas, équipementier de l'équipe de France.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
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Teddy Riner lors d'un entraînement à Rio de Janeiro, au Brésil, le 15 février 2023. (MAURO PIMENTEL / AFP)

Le débat des marques de kimonos est toujours d'actualité pour les judokas français. La Fédération française de judo a annoncé, mercredi 5 avril, être arrivée à un "accord" avec Teddy Riner pour que le champion combatte avec le kimono officiel de l'équipe de France.

Autorisé depuis 2018 à combattre sous une autre marque, puis habillé par sa propre marque, Fight Art, depuis 2021, Teddy Riner a accepté de concourir en compétition avec le kimono Adidas, partenaire et fournisseur officiel de l'équipe de France. "Il portera le kimono de sa marque Fight Art lors des entraînements, stages, et démonstrations", a précisé la FFJ dans son communiqué.

La FFJ en conflit avec Agbégnénou

La question des kimonos avait fait débat lors du retour à la compétition de Clarisse Agbégnénou en février après son congé maternité. La double championne olympique avait pris part au Grand Chelem de Tel Aviv avec un kimono de la marque Mizuno, ce qui avait suscité la colère de la Fédération. En retour, elle avait été privée d'entraîneur fédéral pour l'accompagner pendant la compétition.

"Au-delà du respect du kimono France, c’est aussi un état d’esprit et il est primordial de rappeler également le principe de solidarité fondamental qui unit les jeunes internationaux et les athlètes les plus médaillés sous un seul et même maillot bleu", a rappelé la FFJ dans son communiqué.

Clarisse Agbégnénou a profité de la nouvelle pour faire un point sur sa propre situation sur son compte Instagram. "En ce qui me concerne, j’étais et suis toujours en « négociation » avec la fédération, la solution de secours qui m’a été proposée de leur part, était, je cite 'racheter mon contrat Mizuno', chose que j’ai refusée." La judokate explique avoir reçu une autre solution financière, qu'elle a également déclinée, et qu'elle a elle-même proposé trois possibilités, "sans aucun retour de leur part"

"Là où certains voyaient une démarche vénale et individualiste, mon équipe et moi-même étions dans une lutte pour un traitement équitable et une unicité au sein d’un collectif notamment celui de notre belle équipe de France", écrit-elle également pour expliquer sa démarche

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