Les F1 équipées de V6 en 2014
Cette décision va-t-elle sonner la fin de l'aventure Renault en F1 ? Après avoir revendu ses parts dans son écurie qui s'appelle plus que Lotus-Renault, le constructeur français pourrait être poussé vers la sortie. Car il s'était lancé rapidement dans la fabrication d'un moteur 4 cylindres 1.6l turbocompressé, pour qu'il voit le jour en 2013, faisant fi des oppositions des autres motoristes de la discipline. Et le constructeur français avait mis la pression: "Le coût pour Renault de la F1 est de 100 millions d'euros. On ne peut pas changer de direction aussi subitement (...) On ne veut pas avoir de conflit ouvert (...) mais aujourd'hui, nous sommes dans la zone rouge", qui pourrait conduire le constructeur français à se retirer de la discipline, avait menacé mi-juin Jean-François Caubet, le directeur de Renault-sport. "Nous avons déjà dépensé 10 millions sur ce nouveau moteur. Vingt personnes travaillent dessus chez Renault. Pouvez-vous imaginer les renvoyer chez elles?", s'était interrogé M. Caubet dans une interview au site autosport.com.
Cosworth, Mercedes et Ferrrari militaient pour un moteur un peu plus puissant, la marque au Cheval Cabré estimant qu'un tel moteur ne servait pas ses intérêts commerciaux, ne vendant que des véhicules de 8 cylindres ou plus au public. Bernie Ecclestone, grand argentier de la F1, était également de cet avis. Et la FIA vient d'annoncer qu'elle se rangeait donc de leur côté, en optant pour un moteur V6 turbo de 1.6l avec systèmes de récupération d'énergie pour la saison 2014. Réductions de coûts et d'émissions polluantes dont donc remises en retrait.
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