Léon Marchand pointe du doigt la décision d'abandonner la généralisation des deux heures de sport hebdomadaires supplémentaires au collège

Le quadruple champion olympique aux Jeux de Paris a réagi, jeudi, après l'annonce de l'abandon de cette mesure par le gouvernement.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
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Le quadruple champion olympique aux Jeux de Paris, léon Marchand, lors des championnats de France interclubs à Montauban, le 10 novembre 2024. (IDRISS BIGOU-GILLES / AFP)

Pas un mot mais un émoji. Deux jours après l'annonce du ministère de l'Education nationale d'abandonner la généralisation des deux heures de sport en plus chaque semaine au collège, plan expérimenté depuis deux ans, Léon Marchand a réagi, jeudi 14 novembre, sur son compte X (anciennement Twitter). Il a placé l'émoji d'un clown au-dessus d'un article de L'Equipe évoquant cette annonce. Une réaction largement commentée et partagée. Le compte du nageur français est suivi par près de 150 000 personnes.

À la rentrée 2023, Emmanuel Macron avait pourtant fait part de sa volonté de généraliser le dispositif dès 2026 à l'ensemble des 7 000 collèges de France. Mais le ministère de l'Education nationale, dans le bulletin officiel sur son site, a estimé que l'expérimentation avait "démontré la pertinence de la mesure pour les collégiens éloignés d’une pratique régulière", mais estimait qu'elle est "perçue encore comme complexe à mettre en œuvre et sa généralisation à l’ensemble des 7 000 collèges n’apparaît pas soutenable".

Ces deux heures de sport supplémentaires seront donc recentrées "sur les seuls collèges classés en REP/REP+, territoires où le taux de licence [sportive] est le plus faible". Une position répétée par la ministre de l'Education nationale, Anne Genetet, qui a répondu au message de Léon Marchand sur le même réseau social.

"Cette ambition, nous ne l’abandonnons pas, bien au contraire : nous l’adaptons pour la rendre plus efficace. Plus juste, a-t-elle écrit. Plus juste pour les classes populaires : la pratique sportive à l’école est désormais renforcée et ciblée sur les établissements d’éducation prioritaire, là où les élèves pratiquent le moins de sport faute de moyens."

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