Natation : Léon Marchand aimerait “essayer la nage libre” en 2025
Invité à s’exprimer lors d’une interview réalisée pour World Aquatics, la fédération internationale de natation, et publiée le 24 décembre, Léon Marchand s'est épanché sur sa très riche année 2024.
Avant de s'envoler pour l'Australie plusieurs mois, le Français est notamment revenu sur sa nouvelle notoriété, sa future reconversion mais aussi sa participation à la Coupe du monde de natation en 2024. Satisfait de celle-ci, qu’il a trouvée "très fun", il a surtout apprécié l’environnement de ce genre de compétition, où il a pu "rencontrer les athlètes en dehors des bassins, alors qu’au JO, on est vraiment par délégation".
Surtout, il a pu voyager, se déplacer, voir une nouvelle culture, s’adapter. Vraisemblablement fan de ce genre de format court de compétition, il a grandement apprécié pouvoir visiter entre les courses, ou avoir des interactions improbables, comme lorsque qu’il s’est retrouvé dans un cybercafé de Shanghai à jouer aux jeux vidéos avec le maître-nageur de la piscine de son hôtel.
En parlant de temps court, il a concédé préférer la nage en petit bassin, notamment parce qu’il l’a beaucoup pratiquée en NCAA (circuit universitaire) aux États-Unis et qu’il y a énormément progressé d’un point de vue technique, mais aussi parce qu’il trouve ça "plus cool à regarder, que les gens comprennent plus ce qu’il se passe et que ça ressemble plus à un sprint".
Il rêve d’astronomie et de nage libre
Dans un entretien à 180 degrés, où il se penche sur tous les aspects de sa vie d'élève-athlète à l’université aux États-Unis, qu’il se félicite d'avoir choisie, et pour laquelle il loue le fait de nager en équipes en compétition, il s’est aussi confié sur ses envies pour le futur, professionnelles et sportives.
S’il a dit adorer la musique et le mixage, "notamment la house", il a surtout fait part de ses envies de travailler dans l’astrophysique, l'astronomie ou dans le domaine spatial plus tard. Passionné par le secteur, "il adorerait se lever le matin pour aller au boulot et travailler dans le domaine."
Évidemment interrogé sur les JO et la frénésie à laquelle il a largement contribué, le nageur sait qu’il a vécu un moment "unique" comme il n’en revivra jamais. Il est ainsi revenu sur sa nouvelle notoriété, une vie "très différente", alors qu’il ne "croise pas un Français qui n’a pas vu les Jeux".
Se projetant déjà sur 2025, il a confié qu’il adorerait "faire des courses en nage libre" même s'il devra "beaucoup s'entraîner d'abord". Une façon peut-être aussi de casser la routine, pour celui qui prend comme inspiration Caeleb Dressel, notamment pour avoir ouvertement parlé de santé mentale des nageurs, malgré ses nombreux succès.
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