Navigation : la vie chahutée des apprentis matelots sur le "Belem"
Le Belem quittait il y a peu Lisbonne (Portugal) et faisait cap à l’ouest. Après 24 heures de navigation, le Belem se retrouve seul en mer. Nicole s'apprête à admirer la vue depuis le haut des voiles. Le Belem est en effet une cathédrale de voiles, au nombre de 22. Tout l’art de la navigation consiste à les lever ou à les replier selon la force des vents. Pour les atteindre, il faut se suspendre dans le vide et garder toute sa concentration. Pour Nicole, c’est un rêve qui se réalise après neuf ans d'attente. “Je suis tombée amoureuse de ces bateaux”, avance-t-elle.
Tout le monde est de corvée
Naviguer à la voile est la passion commune de tous ceux qui ont embarqué sur le Belem dans la capitale portugaise. Antoine a fait le pari de voyager écologique. Il est venu de Brest (Finistère) en train, puis en bus. Dans les couloirs étroits du Belem, ses premiers pas sont hésitants, alors que le bateau peut accueillir jusqu’à 60 personnes. “C’est bien, c’est une auberge de jeunesse, sauf que ça bouge un peu plus”, s’amuse-t-il. À bord, chaque équipier doit s’acquitter de ses corvées, du plus novice au plus expérimenté.
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