Coupe du monde de rugby : une entame réussie, une défense disciplinée... Ce que l'on a aimé et moins aimé de la victoire du XV de France sur l'Italie
Il aura fallu attendre la fin de la phase de groupes, mais ça y est, le XV de France a son billet pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Les Bleus l'ont décroché grâce à leur victoire écrasante contre l'Italie (60-7), vendredi 6 octobre. Les hommes de Fabien Galthié repartent de Lyon avec la première place de la poule A devant la Nouvelle-Zélande. Ils connaîtront l'identité de leur adversaire samedi, à l'issue du match Irlande-Ecosse.
ON A AIMÉ
Une entrée tambour battant
Soigner l'entrée en jeu était l'un des objectifs énoncés. Les Bleus ont rapidement coché cette case de leur to do list avec deux essais (2e, 13e) et une pénalité (3e) dans un premier quart d'heure parfaitement maîtrisé. Un départ canon face à aux Italiens après des entames mitigées depuis le début de leur Mondial.
Jalibert-Lucu, une charnière dans tous les bons coups
C'était la grande question lors de ce rendez-vous. Avec l'absence du maître à jouer Antoine Dupont, Maxime Lucu devait combler un grand vide aux côtés de Matthieu Jalibert. Le numéro 9 des Bleus a rempli sa mission avec brio, en étant au four et au moulin. Son compère bordelais a été impliqué dans tous les essais des Bleus, dont cette ouverture au pied acrobatique pour Damian Penaud sur le quatrième essai des Bleus (38e), cet essai sublimé par ses feintes dévastatrices (47e) ou encore cette passe sautée pour Yoram Moefana (64e). Un symbole de sa montée en puissance depuis le début de sa compétition.
Aucun joueur à l'infirmerie
Le récital des Bleus a permis à Fabien Galthié de gérer son effectif. Uini Atonio et Thibaud Flament sont sortis tôt après le retour des vestiaires pour souffler (45e) en vue du quart de finale, suivis par Maxime Lucu et le capitaine Charles Ollivon (54e). Personne ne rejoindra donc Julien Marchand (blessé contre les All Blacks) et Antoine Dupont (contre la Namibie). Une bonne nouvelle juste avant d'aborder la phase cruciale de la compétition.
Une défense (presque) imperméable
Après le sans-faute contre la Namibie (96-0), le XV de France était proche de conclure un deuxième match de rang sans encaisser de point. Les Français n'ont concédé que six pénalités dans cette partie, grâce à une défense particulièrement solide et appliquée, qui n'a laissé aucune miette à son adversaire pendant 70 minutes. Dominants dans les mêlées, précis au pied, les Bleus ont fait reculer l'Italie pour une partition rondement menée.
ON A MOINS AIMÉ
La sortie prématurée d'Ange Capuozzo
La sortie en première période de la star italienne était certes une bonne nouvelle pour les Français, moins pour lui, le plus Français des Italiens, et pour le suspense. Sonné, l'arrière du Stade toulousain a laissé sa place à la 31e minute de jeu pour protocole commotion. Remplacé par Lorenzo Pani, Ange Capuozzo a quitté ses coéquipiers au plus mauvais moment, alors que la Squadra Azzurra commençait à sortir un peu la tête de l'eau.
Une "clean sheet" ratée de peu
Après une telle victoire, difficile de trouver quelque chose à redire. La seule (légère) frustration restera cet essai encaissé à dix minutes du coup de sifflet final (71e). Les Bleus ont connu une petite baisse d'intensité après l'entrée des remplaçants, à l'image de Yoram Moefana, qui s'est fait enfoncer devant sa ligne d'en-but (pas de quoi gâcher son entrée, ponctuée de deux essais). Cette toute petite tache empêche de parler de prestation parfaite.
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