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Coupe du monde de rugby 2022 : les Françaises échouent d'un point aux portes de la finale face à la Nouvelle-Zélande

Les Françaises, dominées de peu par les Black Ferns (25-24) en demi-finale de la Coupe du monde, samedi, affronteront le Canada dans le match pour la troisième place.

Article rédigé par Maÿlice Lavorel, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Les Black Ferns célèbrent leur essai face à la France en demi-finale de Coupe du monde, le 5 novembre 2022. (MARTY MELVILLE / AFP)

La belle épopée bleue s’arrête là. Le XV de France a été battu par les Néo-Zélandaises en demi-finale de Coupe du monde (25-24), à l’Eden Park d’Auckland, samedi 5 novembre. Après une première période parfaite, qui leur avait permis de rentrer aux vestiaires avec sept points d’avance, les Françaises ont craqué en seconde période. Elles ont rapidement encaissé un essai casquette, avant de voir les Black Ferns prendre les devants, et de manquer la pénalité de la gagne à la dernière minute. 

Les Françaises ont fini par craquer. En mission pour décrocher la première finale de leur histoire, les “Affamées” ont chuté face à la puissance et la réussite néo-zélandaises. En tête au retour des vestiaires, elles ont été secouées pendant toute la deuxième période par des Black Ferns conquérantes, mais qui n’ont jamais réussi à prendre le large. Les Bleues ont même tenu la pénalité de la gagne au bout du pied de Caroline Drouin à la dernière minute, mais la Rennaise a loupé les perches à 35 mètres.

Dans le coup jusqu'au bout

Les Bleues, auteures d’un énorme match sur le plan collectif, ont été prises par une somme de petites erreurs. Au retour des vestiaires, les Black Ferns ont recollé au score grâce à un essai casquette, sur un coup de pied rasant mal géré par l’alignement tricolore. Le troisième essai adverse est également venu après un bon grattage français anéanti par un plaquage sans ballon. Les Françaises ont aussi été plombées par le carton jaune de Safi N’Diaye à dix minutes du terme, pour un plaquage dangereux à la tête. En toute fin de match, elles ont également croqué un deux contre un dans les 22 adverses, alors qu’elles étaient parvenues à créer le décalage en infériorité numérique. Indisciplinées (14 pénalités concédées), les Bleues ont ainsi facilité la tâche à leurs adversaires.

Les joueuses de Thomas Darracq nourriront sûrement des regrets après cette grosse prestation qui a failli leur ouvrir les portes de la première finale. Meilleure équipe sur la pelouse, elles ont poussé jusqu’au bout, sans cesse relancées par la mauvaise gestion des quintuples championnes du monde, qui ont souvent joué trop vite, parfois de façon incompréhensible dans les dernières minutes. Il a manqué le petit détail pour faire la différence en fin de rencontre, et effacer ce petit point de retard si décisif.

Une première période de haut vol

Des regrets d'autant plus nourris que la France s'était mise dans les meilleures conditions pour relever le défi. Avant la deuxième période totalement décousue, les Bleues avaient signé un premier acte parfait. Comme depuis le début du Mondial, elles avaient résisté pour n'encaisser aucun point dans les 20 premières minutes de jeu. Elles s'étaient même offert le luxe d'inscrire le premier essai du match, grâce à la revenante Romane Ménager, de retour après son protocole commotion contre l'Angleterre. 

Même secouées par les Black Ferns, elles avaient trouvé les ressources mentales pour réagir et reprendre les devants juste avant la mi-temps (39e). Dans les moments les plus difficiles, les Bleues n'ont jamais lâché face aux quintuples championnes du monde.  De quoi se projeter sur le match de la troisième place samedi prochain face au Canada, défait par l'Angleterre plus tôt dans la nuit. Et tenter d'effacer la déception d'une huitième élimination en huit demi-finales de Coupe du monde disputées.

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