Rugby : Dan Carter, le champion Black du Mondial
Les All Blacks ont réussi un exploit. Ils sont les premiers à remporter trois coupes du monde et les premiers aussi à en gagner deux d'affilée. Hier, après la victoire de la Nouvelle-Zélande sur l'Australie (34-17), ils étaient sur le toit du monde. Une belle récompense pour Dan Carter qui, à 33 ans, jouait sans doute son dernier match international et a, une fois encore, brillé.
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"Il y a quatre ans, j'aurais aimé jouer la finale en Nouvelle-Zélande mais j'étais blessé. On a tous travaillé très dur ces quatre dernières années pour être là aujourd'hui. C'est un rêve qui se réalise" , a déclaré Dan Carter, après la finale.
L'homme du match, encore
Quand les Australiens sont revenus de 21-3 à 21-17, à l'heure de jeu, un frisson a parcouru le stade de Twickenham. Une question s'est posée : les All Blacks vont-ils se mettre à douter ? Dan Carter y a vite répondu avec un drop plein de maîtrise, de plus de 40 mètres, et une pénalité réussie. Les portes de la victoire étaient de nouveau grandes ouvertes. Dan Carter a inscrit 19 points et n'a raté qu'un coup de pied sur huit tentés.
Mais comme toujours, son rôle et son influence sont allés bien au-delà. Il a été de nouveau l'inspirateur et le régulateur du jeu néo-zélandais. Le stratège et leader a harangué à plusieurs reprises ses coéquipiers. Résultat : une victoire en finale de la coupe du monde, une prestation personnelle de haute volée.
Joueur de légende
Il aura marqué 1598 points en compétition internationale. C'est un record. Et comme une pied de nez, c'est du pied droit qu'il marque ses deux derniers points en Black, alors qu'il est gaucher exclusif. La presse néo-zélandaise s'interrogeait avant le Mondial sur la confiance aveugle de l'entraîneur Steve Hansen. Mais Dan Carter l'a prouvé, il est un immense joueur. Clive Woodward, l'entraîneur du XV d'Angleterre le juge même "plus grand demi d'ouverture de l'ère professionnelle avec un certain Jonny Wilkinson" . L'Anglais avait réussi un drop libérateur en finale de la Coupe du monde 2003.
Une chose est sûre, le Racing 92 peut se frotter les mains d'accueillir prochainement un joueur qui a profondément marqué ce Mondial.
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