Rugbymen accusés de violences sexuelles : Oscar Jégou et Hugo Auradou transférés vers Mendoza et bientôt face au juge

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Hugo Auradou et Oscar Jégou vont être présentés, accusés de violences sexuelles, vont être présentés à un juge. L’avocate de la victime présumée évoque une violence terrible.
Rugbymen accusés de violences sexuelles : Oscar Jégou et Hugo Auradou transférés vers Mendoza et bientôt face au juge Hugo Auradou et Oscar Jégou vont être présentés, accusés de violences sexuelles, vont être présentés à un juge. L’avocate de la victime présumée évoque une violence terrible. (France 2)
Article rédigé par France 2 - T. Cuny, J. Igier, C. Génévrier, J. Munoz, N. Cornet
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Hugo Auradou et Oscar Jégou vont être présentés, accusés de violences sexuelles, vont être présentés à un juge. L’avocate de la victime présumée évoque une violence terrible.

Oscar Jégou, capuche sur la tête, est suivi d’Hugo Auradou. Les deux joueurs du XV de France ont été embarqués dans le convoi qui doit les conduire à Mendoza (Argentine), jeudi 11 juillet. Vendredi, ils seront présentés pour la première fois à la justice, et pourront s’expliquer sur les faits du week-end précédent. Samedi 6 juillet, à 23 heures, l’équipe de France remportait son match face à l’Argentine. Des joueurs ont passé la soirée dans des bars branchés de Mendoza pour célébrer la victoire. 

L’avocat des deux joueurs affirme que la relation était consentie 

Vers 4h30, une femme de 39 ans a rencontré Hugo Auradou. Ce dernier l’aurait invitée à l’hôtel une heure plus tard. L’agression aurait alors commencé. "Il l’a jetée sur le lit et lui a donné un coup de poing sur l’œil puis sur le visage. Il a commencé à l’asphyxier selon son récit. Elle a des coups absolument sur tout le corps", décrit Me Natacha Romano, l’avocate de la victime. Plus tard dans la nuit et toujours selon son témoignage, elle aurait ensuite été agressée par Oscar Jégou. 


La plaignante n’aurait réussi à quitter l’hôtel qu’à 8h30, une scène capturée les caméras de surveillance. Au-delà du fait que la relation était consentie, affirme l’avocat des deux joueurs, Me. Rafael Cuneo Libarona, l’image prouverait qu’il n’y a pas eu de violence. Si les faits sont avérés, les rugbymen encourent jusqu’à 20 ans de prison. 

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