Rugbymen français accusés de viol en Argentine : quinze "lésions" constatées sur le corps de la plaignante dans l'affaire Auradou-Jegou

Un rapport médico-légal effectué au lendemain du viol dont sont accusés les deux rugbymen du XV de France Hugo Auradou et Oscar Jegou, a révélé quinze lésions sur le corps de la plaignante.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Les deux rugbymen du XV de France Hugo Auradou et Oscar Jegou, accusés de viol aggravé en Argentine, lors de leur transfert de la maison d'arrêt de Mendoza à une résidence surveillée, le 17 juillet 2024. (PABLO BETANCOURT / AFP)

Quinze "lésions" ont été constatées sur le corps de la plaignante dans le dossier de viol aggravé dans lequel les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été inculpés en Argentine, a confirmé lundi 22 juillet à l'AFP une source judiciaire argentine. "Il y a quinze marques, que nous appelons lésions. Il n'est pas déterminé si elles proviennent de coups ou de pressions [exercées sur la peau]", a déclaré à l'AFP Martin Ahumada, porte-parole de la justice de la province de Mendoza, confirmant les révélations du journal Le Parisien ce week-end.

L'information provient d'un rapport médico-légal consécutif à un examen effectué le dimanche 7 juillet, le jour où la plaignante a déposé plainte en accusant les deux internationaux français de viol aggravé, a confirmé à l'AFP son avocate, Natacha Romano.

Un des avocats des joueurs évoque une "fake news totale"

La plaignante avait "des marques sur le dos, des morsures, des égratignures, des coups sur les seins, les jambes et les côtes", avait déclaré Me Romano dans un précédent échange avec l'AFPAntoine Vey, un des avocats des joueurs, a déclaré dans une interview à RMC qu'il s'agissait de "fake news totale", parlant d'informations "extrapolées, décontextualisées".

Les deux joueurs, âgés de 21 ans, sont accusés d'avoir violé la plaignante dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre du Diplomatic Hotel de Mendoza, à un millier de kilomètres à l'ouest de la capitale argentine, où le XV de France venait de disputer un test match contre l'Argentine, et les deux avants d'obtenir leur première sélection en bleu.

Les deux joueurs reconnaissent une relation sexuelle avec la plaignante, âgée de 39 ans, mais affirment qu'elle était consentie et nient toute forme de violence. Arrêtés le 8 juillet à Buenos Aires, où la délégation française était revenue, ils ont été transférés à Mendoza le 11 juillet et mis en examen le lendemain pour viol aggravé, car commis en réunion. Ils ont quitté le centre de détention le 17 juillet, après avoir obtenu leur placement en résidence surveillée.

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