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Mondial de rugby : "Je me dis : Il ne va jamais y arriver !", Camille Lopez raconte son drop victorieux pour le XV de France

La France a battu l'Argentine (23-21) pour son entrée dans la compétition. L'ouvreur clermontois Camille Lopez a pris ses responsabilités en fin de match pour permettre aux Bleus de repasser devant au score.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Camille Lopez célèbre la victoire de l'équipe de France lors du match contre l'Argentine au Mondial de rugby, le 21 septembre, à Tokyo (Japon).  (FRANCK FIFE / AFP)

D'un drop passé de justesse, Camille Lopez a sauvé le XV de France d'un échec majeur. L'ouvreur remplaçant, ancien titulaire du poste, est le héros malgré lui des Bleus, vainqueurs de l'Argentine (23-21) pour leur entrée en Coupe du monde. "Je le vois partir tellement haut que je me dis : 'Il ne va jamais y arriver !'", raconte le Clermontois. 

Il a mis du temps à y aller quand même...

Camille Lopez

à l'AFP

L'ouvreur a conscience de n'avoir pas inscrit le plus beau drop de sa carrière. Mais c'est peut-être le plus important jusqu'ici. "La beauté, on s'en fiche. C'était important de gagner aujourd'hui", sourit-il forcé de taper très haut pour ne pas se faire contrer. Emiliano Boffelli a-t-il tenté de duper l'arbitre, ou était-ce de la méthode Coué ? L'arrière argentin a fait signe à tout le stade, et à M. Gardner en particulier, que le tir du Basque était passé sous la barre transversale.

Un moment d'hésitation...

Un instant de flottement a suivi, puis l'officiel a levé son bras en guise de validation, permettant à la France d'arracher un succès crucial dans la course aux quarts de finale d'un groupe C très relevé. Camille Lopez a pris ses responsabilités alors qu'il venait tout juste d'entrer sur le terrain à la place de Damian Penaud, sorti sur protocole commotion (69e). Et que Benjamin Urdapilleta venait de redonner l'avantage à l'Argentine sur une énième pénalité française (21-20), à l'issue d'une demi-heure à sens unique pour les Pumas.

"Ca faisait un moment qu'on courait après le ballon, on n'avait plus trop de possession, on était un peu sous pression, on n'arrivait plus trop à conserver le ballon, ils étaient repassés devant au score... donc je me dis qu'il faut essayer de repasser devant pour nous faire du bien à la tête", a expliqué l'ouvreur de l'ASM.

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