JO d'hiver 2030 : "On a un accord sur la table entre les parties prenantes sur le financement", assure le président du CNOSF

Le Comité international olympique votera le 24 juillet pour attribuer les JO d'hiver de 2030 aux Alpes françaises, à condition que les engagements financiers de l'Etat et des deux régions concernées soient finalisés à cette date.
Article rédigé par franceinfo
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David Lappartient, président du CNOSF, à Paris le 21 novembre 2023. (BERTRAND RIOTORD / MAXPPP)

"On a aujourd'hui un accord sur la table entre les parties prenantes sur le financement" des Jeux olympiques d'hiver de 2030, a assuré mercredi 12 juin sur franceinfo David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), alors que la désignation des Alpes françaises pour les JO d'hiver 2030 est suspendue par le Comité international olympique (CIO) en raison de la situation politique française. Le CIO ne les désignera comme hôte le 24 juillet que s'il a reçu les garanties publiques requises.

"Le CIO, et c'est normal, prend des précautions", assure David Lappartient. Mercredi, la commission exécutive du CIO fait le choix de "recommander à l'approbation de la session plénière du CIO à Paris le 24 juillet, l'attribution aux Alpes françaises des Jeux olympiques d'hiver de 2030. Il faudra que pour cette date-là, on ait fourni la garantie financière", reconnaît le patron du CNOSF. Il précise "qu'un accord a été atteint entre les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur, Auvergne-Rhône-Alpes et l'État sur les principes de cofinancement". Mais selon lui, "il paraissait sage, au regard de la situation actuelle, d'attendre que nous puissions avoir les élections qui se soient tenues pour que cette garantie puisse être donnée".

David Lappartient rappelle qu'il y a une "une garantie à donner" et qu'elle doit être "signée par le Premier ministre, puisque les engagements de nature budgétaire doivent être signés par le Premier ministre et ensuite repris dans les lois de finances". Le président du CNOSF précise qu'"à part un parti plus écologiste, l'ensemble des partis semble soutenir cette candidature française aux Jeux olympiques d'hiver. Dès lors, il n'y a pas de raison que cette garantie ne soit pas délivrée". "Il y a donc pas de raison, quelle que soit la majorité qui sortira des urnes, qu'elle ne confirme pas cela par un engagement de l'Etat", ajoute David Lappartient.

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