Mont-Blanc : des gendarmes pour lutter contre la surpopulation
La surpopulation sur le massif pose des questions de sécurité, alors qu'une Italienne a fait une chute mortelle jeudi 8 août.
Chaque jour, ce sont des dizaines de cordées qui s'élancent à l'assaut du "Toit du monde" de l'Europe, et de ses 4 810 mètres. Ils attirent près de 25 000 alpinistes à l'année. Un nombre impressionnant, au point de provoquer des tensions entre grimpeurs et autres incivilités.
Les gendarmes, une réponse malheureuse, mais nécessaire
Il y a quelques années, l'intérieur d'un abri de détresse est filmé, et se révèle squatté par des alpinistes et jonché de détritus. Pour répondre aux différents problèmes de ce genre, les gendarmes sont désormais présents pour lutter contre la fréquentation. Des mesures pas trop appréciées de certains, s'estimant "trop contrôlés". Mais le contrôle nécessaire lorsque des amateurs décident de s'aventurer seuls, et sans autorisation : "Il y a deux ans, deux alpinistes mourraient", relate le lieutenant-colonel Stephane Bozon à un Polonais équipé de très maigres crampons. Pas d'amende pour l'intéressé, il déboursera simplement 30 € pour profiter d'un bivouac voisin avant de redescendre. Mais ceux qui seraient surpris par les gendarmes à faire du camping sauvage risquent plus gros, très gros : 300 000 € d'amende pour non-respect d'un site naturel classé. Pour l'instant, aucun alpiniste n'a encore été sanctionné depuis la mise en vigueur de la nouvelle réglementation il y a deux mois.
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