Coupe Davis : la parole aux vainqueurs
Gagner une Coupe Davis, la France l'a déjà fait, à neuf reprises. Alors qu'elle est en quête de son dixième saladier, face à la Suisse à Lille ce week-end, l'équipe de France peut se replonger dans les souvenirs de ses glorieux anciens. De Guy Forget à Nicolas Escudé, ils ont livré leur vision de l'événement ainsi que leurs souvenirs à Fabrice Abgrall.
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Guy Forget : "Il n'y a pas de recette magique "
L'ancien numéro un français est un cas à part dans l'histoire de la Coupe Davis. Il fait partie du cercle restreint des hommes qui ont remporté le trophée en tant que joueur, puis en tant que capitaine. En 1991 à Lyon, puis en 1996 à Malmö, il soulève le saladier "sous les ordres" de Yannick Noah. Puis, en 2001, il emmène l'équipe de France vers un triomphe en Australie. Aujourd'hui, il reste évidemment une référence pour les joueurs français, qu'il a connus en tant que capitaine. Pour lui, "peut-être que tout est réuni pour que ça se passe maintenant ".
Arnaud Boetsch : "Vous représentez le pays "
En 1996 à Malmö contre la Suède, c'est lui qui amène le dernier point, le plus important, à l'équipe de France. Les scènes de joie entre joueurs sont restées dans l'histoire. Presque 20 ans plus tard, Arnaud Boetsch insiste sur la dimension universelle de la Coupe Davis. "La Coupe Davis, ça vous dépasse ", explique-t-il. "Tout à coup, vous être pris dans une dynamique où tout le monde est derrière vous ", insiste-t-il encore. Ce sera le cas, certainement, ce week-end devant les dizaines de milliers de spectateurs du stade Pierre-Mauroy.
Cédric Pioline : "Un sentiment unique "
Cédric Pioline, lui, a tout connu en Coupe Davis. La victoire en 1996 et 2001, mais aussi la défaite en finale en 1999. Il en tire aujourd'hui de nombreuses leçons, et autant de conseils pour la nouvelle génération. "Il y a une reconnaissance nationale des gens ", souligne-t-il, comme Arnaud Boetsch. "On doit avancer ensemble, se construire ensemble, on est interdépendants ", avertit-il aussi.
Nicolas Escudé : "On se sent super léger "
Les supporters de l'équipe de France, comme les milliers d'amateurs occasionnels coincés devant leur écran de télévision, s'en souviennent encore. En 2001, Nicolas Escudé arrache la victoire en remportant le dernier match de la finale, en Australie - "le plus beau souvenir de ma carrière " -, face aux coéquipiers de Lleyton Hewitt, alors numéro un mondial. L'ancien capitaine de l'équipe de France de Fed Cup a des conseils à donner à foison : "Que les joueurs aillent tous dans le même sens " insiste-t-il. Il faut, à l'entendre, "s'enlever les doutes " et "arriver à tout mettre en place pour que ce week-end là on n'ait qu'une chose à faire, se lâcher sur le terrain ". Un conseil final : "Gagner ".
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