Cet article date de plus de deux ans.

Monte-Carlo : autoritaire, Stefanos Tsitsipas décroche un deuxième sacre consécutif en Principauté face à Davidovich Fokina

En s’imposant en deux sets, dimanche, le Grec a glané son deuxième titre à Monte-Carlo, son deuxième Masters 1000 en carrière.

Article rédigé par Justine Saint-Sevin, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Grec, Stefanos Tsitsipas, après sa victoire en finale contre Alejandro Davidovich Fokina, à Monte-Carlo, le 17 avril 2022. (VALERY HACHE / AFP)

Décidément l’ocre monégasque réussit bien à Stefanos Tsitsipas. Pas vraiment étonnant pour le Grec, qui, enfant, a longuement écumé les courts de terre battue. Ce dimanche 17 avril en finale du Masters 1000 de Monte-Carlo, le travail a payé pour la deuxième année consécutive, couronnant l’actuel numéro 5 mondial d’un nouveau sacre en carrière, son 8e en simple. Sur sa route, le jeune espagnol de 22 ans et sensation de ce tournoi, Alejandro Davidovich Fokina, a été défait en deux sets (6-3, 7-6 [7-3]).  

Le Grec a réussi à défendre son titre à Monte-Carlo et se place au niveau des légendes Nastase, Borg, Vilas, Muster, Nadal ou Ferrero. Et si l’on s’en tient au XXIe siècle, seuls les deux derniers cités sont parvenus à remporter ce Masters deux années d’affilée. De quoi mesurer un peu mieux la performance du joueur de 23 ans.

Une leçon de maîtrise et d'expérience

D’autant plus que son adversaire du jour l’a obligé à exploiter l’ensemble de sa palette technique et mentale pour l’emporter. Le Grec s’est par exemple arraché pour répondre à l’amorti de filou de l’Espagnol en prolongeant la balle jaune le long de la ligne. Cette dernière a rebondi sur la bande du filet avant de tromper Davidovich Fokina (6-3, 6-6 [3-1]). Le point suivant, l’Espagnol est reparti à l’offensive, a coincé le Grec grâce à sa balle lourde loin de la ligne du fond de court l’obligeant à tenter une magnifique passing croisé. Le jeune espagnol a jeté sa raquette sans succès pour repousser l’inéluctable.  

Ces deux points illustrent parfaitement une rencontre qui n’a rien eu de facile pour le Grec, mais qui, paradoxalement, n’a jamais semblé pouvoir lui échapper. A coup de services gagnants, de volées rageuses, d’amortis parfois, Tsitsipas a fait parler son expérience répondant inlassablement aux assauts d’un adversaire qui a joué crânement sa chance pour ce qui était sa première finale en carrière. S’il n’était pas le nom le plus clinquant ni le plus attendu, Davidovich Fokina - tombeur de Novak Djokovic et Grigor Dimitrov - a offert un vrai test au Grec. Ce sacre devrait permettre à ce dernier d’enfin lancer sa saison sur terre, surface où il aspire un jour à s’installer parmi les plus grands.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.