Wimbledon 2024 : "Je ne sais pas où est ma limite", confie Carlos Alcaraz après son deuxième sacre à Londres

L'Espagnol s'est exprimé, dimanche, après avoir remporté son quatrième Grand Chelem à seulement 21 ans.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Carlos Alcaraz célèbre sa victoire face à Novak Djokovic en finale de Wimbledon, le 14 juillet 2024. (ELLA LING / SIPA)

Il est le nouveau roi du gazon londonien. Pour la deuxième fois consécutive, Carlos Alcaraz a remporté Wimbledon, dimanche 14 juillet, face à Novak Djokovic. A 21 ans, l'Espagnol a remporté son quatrième titre du Grand Chelem, ce qui le met sur la trajectoire des statistiques du Big Three (Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic). S'il ne veut pour le moment pas en entendre parler, le Murcien a affirmé en conférence de presse ne pas savoir "où est [sa] limite".

Ce titre est-il différent de celui de l'an dernier ?

Carlos Alcaraz : C'est un grand moment, j'ai fait un très bon match, même si Novak n'a pas joué de son mieux dans les deux premiers sets, où il a commis beaucoup de fautes. J'ai su en profiter. Et puis, être la même année champion à Roland-Garros et Wimbledon, ce que peu de joueurs ont réussi, c'est incroyable. J'essaye de réaliser que j'ai remporté deux fois Wimbledon et j'ai l'impression que c'est la même sensation que l'an dernier.

A 21 ans, vous avez déjà des statistiques impressionnantes (plus jeune n°1 mondial, quatre titres du Grand Chelem...). En êtes-vous fier ?

J'essaye de ne pas trop y penser. Evidemment, c'est un très bon début de carrière, mais il faut continuer. A la fin de ma carrière, je veux être assis à la même table que ces grands champions. C'est mon principal objectif. Ce n'est pas important d'avoir gagné quatre titres du Grand Chelem à 21 ans si je ne continue pas d'en gagner. Pour le moment, je suis très content du travail que nous faisons avec mon équipe. Je suis très fier de moi. Je ne sais pas où est ma limite et je ne veux pas y penser. Je veux continuer de m'amuser et de rêver. Mes résultats jusque-là montrent que je suis sur la bonne voie. On verra à la fin de ma carrière si j'ai 25 titres du Grand Chelem, 30, 15... ou quatre.

Djokovic a constaté une nette amélioration dans votre service. Dans quels secteurs voulez-vous encore progresser ?

J'ai très mal servi durant le premier match [à Wimbledon]. Je savais qu'il fallait améliorer mon service. Je l'ai beaucoup travaillé les jours sans match. Et il s'est amélioré match après match. Je suis très content d'avoir aussi servi bien en finale, ça a été ma principale arme. Mais globalement, je dois continuer d'améliorer tous les secteurs. Mon coup droit, notamment, peut être meilleur.

Jannik Sinner et vous avez gagné les trois premiers tournois du Grand Chelem de l'année. Les jeunes ont-ils définitivement pris le pouvoir ?

Le fait qu'avec Jannik, à 21 et 22 ans, nous soyons au sommet du classement et remportions les titres du Grand Chelem, je pense que c'est bon pour le tennis. Nous sommes de nouveaux visages. Nous avons une très bonne rivalité et il y a d'autres jeunes qui arrivent pour se battre pour ces titres. Je pense que c'est très bien pour le sport et pour les joueurs.

L'an dernier, après votre défaite en demi-finale de l'US Open, vous avez estimé avoir manqué de maturité. Où en êtes-vous maintenant ?

J'ai beaucoup appris de ce match contre Daniil Medvedev à l'US Open. J'avais un peu baissé les bras dans le deuxième set après la perte du premier. C'est inacceptable quand on joue un Grand Chelem. Je savais que ça ne devait plus jamais arriver. Ça m'a beaucoup aidé mentalement dans les tournois du Grand Chelem suivants. Si je suis là maintenant, je pense que c'est en partie grâce à ce que j'ai retenu de ces situations.

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