Cet article date de plus de deux ans.

Wimbledon : pas d'obligation vaccinale contre le Covid-19, Novak Djokovic pourra défendre son titre

Les joueurs n'auront pas à fournir de preuve de vaccination pour disputer le troisième Grand Chelem de la saison, du 27 juin au 10 juillet prochains, a annoncé les organisateurs du tournoi britannique, mardi.

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Wimbledon a rapidement réagi après les annonces successives de l'ATP et de la WTA. (GLYN KIRK / AFP)

Wimbledon allège ses contraintes sanitaires. À l'occasion d'une conférence de presse, organisée mardi 26 avril, sur les conditions d'organisation du tournoi, Wimbledon a officialisé que la vaccination ne sera pas obligatoire pour les joueurs pour prendre part au tournoi.

"Les conditions d'entrée sur le territoire établies par le gouvernement britannique n'incluent pas la vaccination obligatoire", a justifié Sally Bolton, la directice de Wimbledon. "Donc même si elle est encouragée, elle ne sera pas obligatoire pour participer au tournoi cette année." Novak Djokovic, qui avait remporté le tournoi en 2021, et qui n'est pas vacciné, comme l'avait prouvé sa rocambolesque exclusion de l'Open d'Australie en janvier, pourra donc bien défendre son titre sur le gazon de Londres. Le tournoi va également retrouver un fonctionnement classique sans bulle sanitaire, et rouvrir à 100% au public, a annoncé Sally Bolton.

Une explication sur les interdictions aux Russes et Biélorusses

Au cours de cette conférence de presse, l'organisation s'est aussi exprimée sur l'exclusion des joueurs russes et biélorusses annoncée il y a quelques jours. "C'est une situation extrême et exceptionnelle qui dépasse le cadre du tennis [...] Le gouvernement a sollicité les autorités et événements sportifs en Grande-Bretagne pour essayer de limiter l'influence russe", a justifié Ian Hewitt, le patron du tournoi. Nous ne voulions pas risquer que la participation et le succès des joueurs russes et biélorusses nourrisse la machine à propagande du régime russe. Nous devons aussi assurer la sécurité et le bien-être des joueurs et de leur entourage. C'est ce qui a motivé notre décision." 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.