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Yannick Noah : "Rien n'est aussi beau que mettre le dernier point"

INTERVIEW | À quelques heures du premier match de la finale de Coupe Davis entre la France et la Suisse, Yannick Noah livre son regard expert sur l'événement et les chances tricolores. Vainqueur en tant que capitaine en 1991 et 1996, il parle d'une "finale de rêve" et d'un "événement unique". Pour lui, "la Coupe Davis a cela de particulier que tu joues pour les autres".
Article rédigé par Jacques Vendroux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Yannick Noah a remporté la Coupe Davis en tant que capitaine en 1991 et 1996 © MAXPPP)

C'est encore aujourd'hui le grand frère, l'une des références historiques les plus présentes de l'équipe de France de tennis en Coupe Davis. À quelques heures de la finale entre la France et la Suisse à Lille, Yannick Noah a accordé un entretien en longueur à Jacques Vendroux, le directeur des sports de Radio France. 

Le mot "excitant " revient à plusieurs reprises au cours de cet entretien, dans lequel Yannick Noah évoque "une finale de rêve ", ou encore "un événement unique ". Pour lui, une finale de Coupe Davis "a cela de particulier que tu joues pour les autres [...] Tous les joueurs de tennis sont fans de sports collectifs ". De fait, "le public a vraiment son rôle à jouer ", d'autant plus dans un stade, le stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq, où devraient prendre place près de 27.000 spectateurs pendant les trois jours que va durer cette finale. Yannick Noah en est certain, "un joueur porté par son public est un joueur qui se transcende ". Et l'équipe de France va devoir se transcender, notamment face à "un joueur parfait, le plus grand artiste du tennis ", le Suisse Roger Federer.

"La finale, ce n'est pas un aboutissement "

À propos des joueurs français qui vont participer à cette finale de Coupe Davis, Yannick Noah a forcément un oeil expert. Richard Gasquet ? "Il sort un peu de sa bulle en ce moment, la Coupe Davis lui a fait beaucoup de bien ". Gaël Monfils ? "Un coeur énorme ". Jo-Wilfried Tsonga ? "C'est le patron, le numéro un, c'est grâce à lui que l'esprit Coupe Davis a perduré ". Sans oublier Gilles Simon et Julien Benneteau.

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Le vainqueur de Roland-Garros en 1983 l'assure : "En tant que capitaine, j'ai ressenti des émotions qu'en tant que joueur je n'avais pas ressenties [...] Quand tu gagnes le dernier point, c'est un sentiment extraordinaire ". Pour Yannick Noah, les victoires en Coupe Davis, "cela fait partie de mes heures de gloire ". C'est désormais à cette génération française talentueuse de faire perdurer la relation unique de la France avec la Coupe Davis, en remportant enfin ce titre qui leur avait filé entre les doigts en 2010, en Serbie.

Yannick Noah, invité exceptionnel de France Info
  (Yannick Noah a répondu aux questions de Jacques Vendroux, pour France Info © Radio France)

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