: Vidéos Tour de France : cinq scènes renversantes en caméra embarquée
Cette année, des caméras embarquées sont installées dans le peloton, afin de produire des angles inédits sur la course. Sélection de quelques images tournées depuis le début de l'épreuve.
Le sport a depuis longtemps adopté les caméras embarquées, mais cette année, sur le Tour de France, c'est devenu la folie. Après une expérimentation en 2014, un partenariat a été noué entre l'organisation et la marque californienne GoPro. A chaque étape, au moins huit coureurs sont donc équipés de petites caméras, ce qui permet d'obtenir des angles inédits de l'épreuve. En NHL, les caméras sont fixées sur le casque des hockeyeurs. C'est un peu plus facile sur un vélo, puisqu'elles sont bien fixées sous le guidon et sous la selle.
#TDF2015 @koendekort will be our @GoPro camera man again today, filming for @VelonCC. pic.twitter.com/jcPzXeWCjL
— Team Giant-Alpecin (@GiantAlpecin) 5 Juillet 2015
Pour le moment, les diffuseurs n'utilisent pas ces images en direct. Mais, juste pour le plaisir des yeux, francetv info vous a tout de même sélectionné quelques-unes de ces images.
1Caruso percute un sac de sable au milieu de la route
Avec cette immersion au cœur du peloton, le spectateur saisit mieux l'intensité de la course. Lors de la sixième étape entre Abbeville et Le Havre, le coureur de la BMC Damiano Caruso fait un tout-droit et heurte un sac de sable (à 1'10" dans la vidéo). Un peu plus tard, des concurrents à terre sont évités de justesse.
2Le sprint d'un mécanicien lors d'une chute collective
L'équipe Orica-GreenEdge a publié ces images, tournées après la lourde chute du peloton lors de la troisième étape, cette fois du point de vue de son mécanicien, Fausto Oppici. La situation confuse est abordée avec sang-froid par le technicien, tandis que certains concurrents sont blessés et qu'une autre chute est signalée plus en avant. La course est alors neutralisée, pour la cinquième fois seulement dans l'histoire du Tour.
3La glissade incontrôlée sur route humide
La cinquième étape entre Arras et Amiens est un calvaire pour les coureurs, avec l'abandon sur chute du Français Nacer Bouhanni et l'accident d'un gendarme à moto. A 23 kilomètres de l'arrivée, des coureurs se font simultanément surprendre sur la même section, a priori anodine. La première vidéo est tournée depuis le vélo d'Ivan Basso (Tinkoff-Saxo). La seconde est filmée par les caméras de télévision, sous un angle traditionnel.
4La solitude du contre-la-montre
Baptême du feu pour Sam Bennett (Bora-Argon 18), qui s'élance en début d'après-midi, samedi 4 juillet, lors du chrono individuel d'Utrecht (Pays-Bas). S'il termine à une modeste 171e place, en 16'44", l'effet de vitesse est saisissant. Lui aussi équipé d'une caméra, le coureur Koen de Kort (Giant-Alpecin) est aux anges, deux heures avant de s'élancer : "Soyez fous, encouragez et criez ! Rendez ce moment inoubliable !"
5Les pavés du Nord font trembler les vélos
La quatrième étape entre Seraing et Cambrai est marquée par 13 kilomètres de pavés. Et le cadre vibre nettement plus quand les coureurs quittent le bitume (à 1'30). L'équipe Cannondale-Garmin a également diffusé une vidéo, tournée lors de la reconnaissance effectuée par les coureurs Jack Bauer et Andrew Talansky. Avec tout un tas d'indicateurs colorés qui rappellent un jeu vidéo.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.