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"Apprendre au contact des grands marins" : quand les bizuts de la Solitaire du Figaro se frottent à Desjoyeaux, Eliès ou Peyron

Le départ de la 50e édition de la Solitaire du Figaro aura lieu dimanche 2 juin.  

Article rédigé par Jérôme Val - Édité par Adrien Bossard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La Solitaire du Figaro, l'an dernier, au large du Havre. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

C’est une édition anniversaire. Le départ de la 50e Solitaire du Figaro sera donné de Nantes dimanche 2 juin. Au programme pour les 47 navigateurs en lice : quatre étapes pour près de 4 000 kilomètres de course entre les Pays de la Loire, l’Irlande, la Bretagne et la Normandie. 

Cette année, le plateau sera relevé comme jamais avec d’anciens vainqueurs qui ont voulu replonger. Michel Desjoyeaux, Yann Eliès, Loïck Peyron, Jérémie Beyou ou encore Armel le Cléac’h sont tous là. Mais à l’ombre de ces grands noms, il y a toute une génération de bizuts à l’ambition déjà bien affirmée.

La solitude de la mer, une première

Tom Laperche fait partie des 14 petits nouveaux. Il n’a beau avoir que 21 ans et être le plus jeune de ces néo-marins, il veut donner du fil à retordre aux favoris. "C'est une grande fierté d'être à côté d'eux, j'ai beaucoup à apprendre. Si je suis devant de temps en temps, je serai ravi et super fier, mais je suis derrière, ce sera juste normal." 

Le bizut découvre tout. Un nouveau bateau, le Figaro 3, équipé de foils pour aller plus vite, mais aussi la solitude en mer. Cassandre Blandin vient de la filière olympique. "C'est vrai qu'en olympisme, on rentre tous les soirs dans son lit, sourit-elle. C'est bien aussi, cette épreuve, ça nous met un peu face à nous-mêmes. Il y a des situations, on ne serait pas senti capable d'y faire face et, en fait, si."

C'est ma première donc l'objectif principal, c'est de terminer la course avec le bonhomme et le bateau en bon état à Dieppe

Achille Nebout, jeune skippeur

à franceinfo

Achille Nebout, lui, rêvait enfant de participer à cette Solitaire. Un rêve bientôt exaucé pour le natif de Montpellier. "L'objectif du résultat, il passe un peu en secondaire. Moi, j'ai plein de choses à apprendre. L'objectif, c'est surtout de profiter de la course, prendre du plaisir et apprendre au contact des grands marins et prendre de l'expérience pour les années à venir."

Dans l’histoire de la Solitaire, trois bizuts ont réussi l’exploit de remporter le classement général. Le dernier, c'était un certain Laurent Bourgnon, en 1988.

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