Le point Vendée Globe : Thomson toujours en embuscade derrière Le Cléac'h
Au dernier pointage, le skipper gallois ne compte plus que 121,8 milles de retard sur le Breton, soit une centaine de milles de moins qu'il y a 24 heures.
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Une arrivée le 19 janvier ?
Armel ? Alex ? Qui sera le premier à s'amarrer au mythique ponton du Vendée Globe, à Port Olona ? La date d'arrivée des deux premiers se précise, ce sera probablement jeudi prochain, le 19 janvier. Armel Le Cléac'h (Banque Populaire VIII) et Alex Thomson (Hugo Boss) s'apprêtent donc à vivre leur dernier week-end en mer. Il reste six jours de course. C'est court à l'échelle d'un Vendée Globe mais suffisamment long pour que des rebondissements surviennent.
Il y a quatre ans, Armel tenait le rôle de chasseur, dans un duel épique face à François Gabart qui l'avait finalement emporté avec 3 heures et 17 minutes d'avance. Cette fois, Armel est bien le concurrent chassé par le redoutable Alex. Et il est possible que l'écart à l'arrivée soit encore très faible entre les deux leaders. Ce vendredi 13 janvier n'a pas souri à Le Cléac'h qui a buté dans une zone sans vent et a donc sérieusement ralenti tandis que Thomson a aligné de meilleures vitesses.
Mais la tendance devrait s'inverser puisque le Britannique devra à son tour négocier une zone de transition quand Armel reprendra de la vitesse… Mais quand Alex va-t-il ralentir ? Et combien de temps ? "Alex s'accroche bien, il a une météo plus favorable depuis le cap Horn. On commence à avoir l'habitude de ce yo-yo, ça aurait pu être plus simple mais c'est comme ça", analyse Le Cléac'h.
Dick, Le Cam et Eliès : l'Atlantique Sud à vive allure
Derrière, Comme il l'espérait, Jean-Pierre Dick a passé le Pot au noir sans encombre. Signalons qu'il a réalisé le meilleur temps de l'histoire du Vendée Globe sur le secteur cap Horn-équateur en 13 jours, 03 heures et 59 minutes. Avant cette édition, le temps de référence était détenu par François Gabart en 13 jours, 19 heures et 29 minutes. "Incroyable, cela fait plaisir d'apprendre ça !", s'est réjoui Jean-Pierre. "Je ne pensais pas avoir été le plus rapide car depuis le Horn les conditions météo ont beaucoup varié. Il a fallu s'activer. C'est une belle satisfaction !"
Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) et Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir), qui ont franchi l'équateur la nuit dernière à 31 minutes d'intervalle, détiennent les troisième et quatrième meilleurs temps de l'histoire sur ce même secteur. Toujours lors de cette huitième édition, Alex Thomson avait réalisé le deuxième temps.
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