Vendée Globe : Yoann Richomme fond sur Charlie Dalin à pas de géant... Suivez la position des bateaux en direct

Le Varois a comblé plus de la moitié de son retard sur le leader en 24 heures et pointe, dimanche, à moins de 100 milles nautiques de la tête.
Article rédigé par Maël Russeau
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Yoann Richomme lors du départ du Vendée Globe, le 10 novembre 2024 aux Sables-d'Olonne (Vendée). (LOIC VENANCE / AFP)

Les skippeurs en tête du Vendée Globe ont beau être entrés dans le Pacifique, la bataille fait rage. Supersonique depuis le changement d'océan, Yoann Richomme (Paprec Arkéa), se rapproche de Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) d'heure en heure. Il pointe à 82 milles nautiques (nm) du leader dimanche 15 décembre au pointage de 7 heures, alors qu'il évoluait à près de 200 nm du Havrais à ce même pointage matinal la veille

En tête d'une flotte allongée dans les Mers du Sud depuis le 2 décembre, Charlie Dalin ne compte visiblement pas se laisser faire et a réussi à retrouver du vent pour naviguer à une vitesse de 24 nœuds au moment du pointage, contre 14 pour Yoann Richomme. "Yoann et Sébastien ont touché le front avant moi, j’ai dû faire un gros zig-zag dans le Sud avant de me repositionner et de récupérer le vent de nord-ouest que j’ai actuellement", témoigne sur le site de l'organisation celui qui sait que les moindres milles sont précieux sur le Vendée Globe. En 2020, il avait échoué à seulement 2h31 de Yannick Bestaven en 2020 au terme d'un tour du monde en 80 jours.

Leader, le Normand savoure toujours autant sa position, même menacé. "Si ça pouvait rester comme ça jusqu’au bout, ça m’irait très bien. Ce qui est sûr, c’est que je préfère être là où je suis et que je ne vais pas ralentir !", prévient-il. Derrière le trio de tête, échappé depuis plusieurs semaines, le regroupement attendu entre une petite dizaine de skippeurs, à la croisée de l'Indien et du Pacifique, commence à s'opérer. Thomas Ruyant (Vulnerable, 4e) et Jérémie Beyou (Charal, 5e) sont toujours bloqués dans une zone sans vent alors que leurs poursuivants avancent.

Encore plus loin dans le classement, certains navigateurs sont toujours aux prises avec un Indien capricieux. "Vivement qu'on se casse", clame Alan Roura (Hublot, 20e), qui n'a pourtant pas connu de casse importante sur son bateau. À l'inverse, certains skippeurs comme Damien Seguin (Groupe Apicil, 17e), blessé lors d'une réparation la veille, sont à la recherche d'une accalmie pour soigner leur bateau. Pour l'instant, seuls deux des 40 marins engagés ont dû jeter l'éponge, un chiffre bas à ce stade de l'épreuve. Comme l'évoque Charlie Dalin vis à vis de sa première place, "pourvu que ça dure".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.