Tour de France 2023 : Pello Bilbao s'offre la 10e étape à Issoire, Jonas Vingegaard toujours en jaune
Une seule journée de repos aura suffi à remettre d’aplomb (presque) tout le peloton du Tour de France. Au terme d’une 10e étape ô combien animée, c'est Pello Bilbao (Bahrain Victorious) qui s’est montré le plus en jambes dans le Massif central, mardi 11 juillet, entre le parc Vulcania et Issoire. Pour sa quatrième participation, l'Espagnol de 33 ans s'est octroyé la première victoire de sa carrière sur la Grande Boucle, devant l'Allemand Georg Zimmermann (Intermarché-Circus-Wanty) et l'Australien Ben O'Connor (AG2R Citroën).
Élu combatif du jour après avoir fait la course en tête pendant près de trente kilomètres, Krists Neilands (Israel-Premier Tech) termine au pied du podium. Les deux premiers Français, Warren Barguil (Arkéa-Samsic) et Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step), distancés dans les derniers kilomètres, se hissent respectivement aux 9e et 10e places.
Si le règne d’Alberto Contador, vainqueur de la Grande Boucle en 2007 et en 2009, ne semble pas si lointain, les supporters espagnols ont dû prendre leur mal en patience pour voir un de leur coureur national lever les bras sur les routes du Tour de France. Au-delà d'une première victoire pour la formation Bahrain Victorious cette année, Pello Bilbao a mis fin à cinq ans de disette pour le cyclisme hispanique, sevré de succès depuis Omar Fraile à Mende en 2018. Il entame par ailleurs une belle remontée au général, en passant de la 11e à la 5e place.
Un départ explosif dans le parc Vulcania
Alors que tout le monde s'attendait à ce que les coureurs prolongent leur jour de repos et limitent leurs efforts, il n'en a rien été, bien au contraire. Au départ du parc d'attractions et d'animations dédié à la découverte des volcans, le peloton est rapidement entré en éruption. Dès le lancement de la course, Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar se sont laissés tenter par l'échappée. Finalement rattrapées par la patrouille, les deux têtes d'affiche du Tour se sont contentées de suivre le rythme infernal du peloton tout au long de la traversée de la chaîne des Puys.
Sous une chaleur ardente, David Gaudu et Romain Bardet ont eu chaud, très chaud, et ont dû compter sur le soutien de leurs coéquipiers pour ne pas complètement perdre pied. Déjà en souffrance sur la neuvième étape, au sommet du puy de Dôme, les deux coureurs français ont limité la casse au classement général et se placent respectivement aux 9e et 11e rangs.
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